Folia archeologica 6. (1949)
BANNER JÁNOS: HERMAN OTTO LEVELE PÓSTA BÉLÁHOZ A MAGYAR ŐSKŐKOR KUTATÁS HARCOS IDEJÉBŐL
SAÀD —NEMESKÉRI: LES RÉSULTATS DE L'EXPLORATION DE LA GROTTE SZELETA ? de lance en os à base fendue en question est identifiée par M.. Hillebrand avec le type d'instrument en os appelé „pointe d'Aurignac à base fendue" qui est bien connu dans l'Àurignafeien de la France. 2 M. Hillebrand avait découvert auparavant un instrument en os analogue dans la grotte Pálffy, instrument qui gisait dans Une couche inférieure à la „solutréenne ancienne" dont elle différait du point de vue pétrographique aussi. Ce type d'instrument n'avait pas été découvert jusqu'ici dans le gisement aurignacien de la grotte d'Istállcskő, située à l'autre versant de La montagne Bükk, et ainsi nous n'avons aucune preuve matérielle de ce que la civilsation solutréenne ancienne ou moyenne y ait pénétré. Donc, no. s ne pouvons pas croire que les éléments de la civilisation des deux grottes se soient mélangés. Au cours de nos fouilles exécutées en Automne 1947 dans la grotte Sseleta, nous avons recueilli de nouveaux objets caractéristiques de l'industrie d'instruments en os de cette station importante. Bien que ce matériel ne suffise pas à éclaircir le problème que nous avons exposé plus haut, il nous permet au moins de constater que dans le Solutréen, mais surtout dans le Solutréen ancien de Szeleta les instruments primitifs en os ne sont pas si rares qu'on ne l'eût cru autrefois. Kadic ne mentionne, dans son ouvrage cité, que quelques „lames de Kiskevély" comme instruments en os, et en parlant des os corticaux brisés et polis de l'ours des cavernes, il ne les range pas parmi les instruments en os proprement dits, et affirme que — bien que sur plusieurs de ces os corticaux on puisse voir les traces de coups — ces fragments d'os polis sur toute leur surface, ont reçu leur forme par voie naturelle, dans de l'eau où il s'étaient roulés et usés par frottement. Si ces traces d'usure étaient dûes à la main de l'homme primitif, elles ne se montreraient que sur les parties tranchantes et en pointe, car, comme on sait, il ne se servait que de ces parties. Kadic remarque toutefois que certains spécialistes croient que les os corticaux Dr. Jenő Hillebrand: „Über eine neue AurignacienLanzenspitze a base fendue aus dem ungarländischen Pialaeolithicum". Die Eiszert. 1928. T. V. p. 99. Dr. Andor Saád: „A Bükkhegységben végzett újabb kutatások eredményei", Arch. Ért. 1929. T. XLIII, pp -243—247. étaient employés par le primitif comme instruments et que cette question n'est pas décidée encore. Après avoir exposé l'iiistorique des recherches antécédentes , nous passons à l'exposé des résultats de nos fouilles exécutées au mois d'octobre 1947. Ces fouillas ont pu être effectuées grâce à la subvention accordée par la Surveillance Générale des Collections Publiques Hongroises (1.000 fl.) et par la ville de Miskolc (1.000 il.) au Musée de Miskolc. Au cours de nos fouilles nous avons pris pour point d'appui l'ouvrage fondemental, publié en 1915 d'Cttokár Kadic pour la division dû terrain et pour la spécification des niveaux. C'est pourquoi nous renvoyons au plan et aux profils publiés dans l'ouvrage de Kadic. Notre travail a été grandement facilité par la ligne de goudron que Kadic avait tracée sur le mur de la grotte, au commencement de ses fouilles», ligne qui est encore bien visible et qui marquait la hauteur du niveau original de la grotte dans son état de 1906. Sur le plan joint à notre étude, nous n'avons pas indiqué les parties du terrain qui ont été fouillées, (fig. 1). Selon Kadic, les sections de la grotte sont les suivantes: A. l'entrée de la grotte. B. la galerie d'entrée. C. la partie antérieure du couloir principal-,, D. la partie postérieure du couloir principale E. la partie antérieure du couloir latéral. F. la partie postérieure du couloir latéral. G. la cavité à stalactites au fond de là grotte. Toute la grotte et divisée en carrés de deux: mètres qui sont numérotés à part dans chaque section. Le niveau est divisé en unités d'un demi-mètre. Nous avons commencé par examiner les carrés qui correspondaient au niveau le plus élevé des couches actuellement existantes de lai grotte. Nous avons constaté que les carré» С : 19,23,24 et les carr és С : 38 et 39, situés plus en arrière que les précédents, n'ont été fouillés, que dans une profondeur d'un m. au-dessous de* la ligne tracée par Kadic. Sur le premier terri» toire nous avons creusé de 1 m. jusqu'à 1,80 m t et sur le deuxième de 1 m jusqu'à 1,50 m de profondeur. Cette profondeur correspond aux niveau III et IV selon la division de Kadië.. /