Folia archeologica 1-2.

Párducz Mihály és Tary László: A csongrád - vendelhalmi honfoglaláskori lelet

198 PÄRDUCZ—TARY: LES TROUVAILLES DE CSONGRÁD-VENDEL dernières tombes étaient creusées à distances régulières (190 cm.) l'une de l'autre. TOMBE 35. De l'époque romaine. TOMBE 36. Squelette, étendu sur le dos, à 1 m. de profondeur. Direction ouest-sud-ouest est-nord-est. San» mobilier. TOMBE 37. Ravagée par des ouvriers qui ne sava­ient d'aucune trouvaille. TOMBE 38. Tombe, ravagée par les ouvriers, à 130 cm. de profondeur. Direction ouest-est. Il n'y avaient que les os des pieds qui étaient dans leur position originale, les autres parties du squelette furent jettées sens dessus dessous. Mobilier: 1. Sur le pied droit des boutons métalliques (pl. HI. 5—36, 47—48) dans la disposition qu'on voit fig. 1. Donc au dessus des os du pied, respectivement des orteils, autour d'un ornement en forme de rosette, se groupaient seize petites rondelles, de la manière sui­vante: douze des appliques rondes formaient un triangle isocèle, à pointe dirigée vers les orteils et au centre duquel prenait place l'ornement en forme de rosette. Les quatre appliques rondes qui restaient étaient dis­posées, deux à deux, dans l'allongement du côte du triangle plus proche de la cheville, en suivant la convexité du pied, en s'adaptant à la forme des os du pied et en s'incurvant aux côtés sous la plante du pied, ou les deux petites appliques extrêmes apparais­saient déjà avec leur petit clou tourné par en haut. Entre les os et les appliques ornamentales il y avait un matériel friable, pareil au cuir, dans lequel se raccrochaient les petits clous des appliques. On pouvait observer le pied gauche en toute son intégrité, «in situ», alors que, de la partie extérieure du pied droit manquaient trois petits appliques rondes; hors cela les autres étaient posées comme ceux décrits à propos du pied gauche. On trouva les trois petites appliques manquantes le lendemain, lors du tamisage du sable. A droite des os du pied droit, à peu près à 18 cm., on déterra, en deux rangées parallèles, entre lesquelles il y a à peu près 10 cm de distance, dans la direction en travers à celle de la tombe, quatre autre rosettes et dix appliques rondes, espacées à peu près régulière­ment à 5 cm. l'une de l'autre; dans la rangée plus proche de la tête les rosettes alternaient avec les appliques rondes, alors que, dans la seconde rangée, il n'y avaient que des appliques rondes (pl. III. 37—46, 49—52). TOMBE 39. Tombe d'enfant, à la profondeur d' 1 m. Direction ouest-est. Il y avait sur la poitrine une dent d'animal perforée (pl. III. 53). TOMBE 40—42. Tombes ravagées par des ouvriers, desquelles ne fut déterré aucun mobilier. TOMBE 43. Tombe ravagée; son mobilier sont des perles (pl. III. 54—59) en verre de couleur verte, incrustées de jaune. Cinque des 43 tombes, mises à jour sont de l'épo­que romaine (11, 21, 22, 27, 35), des 38 restantes il y avait dans 17 du mobilier (1, 4, 5, 6, 7, 10, 17, 18, 19, 20, 26, 28, 29, 31, 38, 39, 43). Il est à supposer que, parmi les 18 tombes, il y en ait eu d'autres avec mobilier, La direction des tombes, en tant que ce fut déterminable, étai la suivante: Dix en étaient ouest-est (7, 10, 12, 13, 14, 17, 26, 28, 38, 39), quatre nord-ouest sud-est (2, 3, 4, 19), quatre est-nord-est ouest-sud-ouest (31, 33, 34, 36), trois ouest-nord-ouest est­sud-est (5, 8, 32), deux nord-est sud-ouest (1, 18). Les tombes de direction ouest-est ont toutes de mobilier, sauf les tombes 12—14, ravagées par des ouvriers ignorants qui ne firent pas attention aux objets de trouvailles qui ne leur signifiaient rien, ou qui n'observèrent pas exacte­ment la direction. Il est à observer que tous les objets ancestraux en cuivre, provenant de la Lévédie, étaient dans des tombes à direction ouest-est (17, 29, 38); ce sont les mêmes parmi lesquelles il y a les tombes equestres (6?, 26), comme aussi une des tombes pourvues d'armes, d'étriers et de mors (17); la direction de l'autre (14) était nord-ouest sud-est. Par conséquent les tombes de cette nécropole, à direction ouest est renvoient à une couche, nettement séparable, disposant de coutumes ancestrales (ensevelisse­ment des chevaux) et d'objets caractéristiques de métallurgie. Parmi les dix autres tombes à mobilier, nous mettons en un groupe séparé les tombes 1 et 19, dont la direction dévie de 45 degrés de celle du premier groupe et la sépara­tion desquelles est motivée par le mobilier: les boucles de tempes terminant en un S et les bracelets finissant en des têtes d'animaux. Les tombes du groupe 3 ont un pauvre mobilier, même, puor la plupart, n'en ont aucun et ne sont non plus homogènes du point de vue de leur direction. Pour le moment il n'est pas encore bien à résoudre auquel des deux groupes précédents ces tombes sont à classer de préférence. Il ne nous est pas possible de tirer des con­clusions éloignées des observations susdites, mais nous ne trouvons pas impossible que le groupement, accompli tantôt, soit aussi réalisable dans le matériel d'autres nécropoles de caractère semblable et, dans ce cas, nous pourrions cher­cher, en faisant fond sur des faits, l'explication des deux groupes principaux, éventuellement résidant dans des raisons ethniques différentes. Parmi les trouvailles du premier groupe, nous connaissons la boucle de tempes, le briquet et le bouton à boucle, fondu en deux parties, aussi de la nécropole voisine, celle de Szakái­hát. 2 Ce sont en outre des formes répandues parmi les antiquités de l'époque de la conquête

Next

/
Oldalképek
Tartalom