AZ EGYETEMI KÖNYVTÁR ÉVKÖNYVEI 3. (Budapest, 1966)

Egyéb tanulmányok - Engel Pál: La naissance de la noblesse de race a Byzance. (Résumé)

LA NAISSANCE DE LA NOBLESSE DE RACE À BYZANCE (RÉSUMÉ) La présente étude forma la seconde partie de mes recherches sur la struc­ture sociale de l'Empire byzantin aux IX—Xie siècles. (Pour la première, v. le 2e vol. de cette revue, paru en 1964) Elle se propose de tracer, sous l'aspect spécial de ses rapports avec l'Était despotique, le développement de la noblesse de race, jusqu' au moment où celle-ci s'empare du pouvoir politique. A Byzance, la noblesse héréditaire passe pour un phénomène relativement nouveau. On ne peut, en effet, établir aucune filiation entre la classe sénatoriale du Bas-Empire et l'aristocratie de l'époque macédonienne. Au Ville siècle, c'est une sorte de classe bureau­cratique qui règne. Elle est caractérisée par une grande mobilité verticale, qui ne permet que lentement la formation d'une noblesse de race. Au cours du IXe siècle, trois faits témoignent des changements survenus au sein de l'aristocratie: 1° l'appa­rition des noms de famille, 2° le terme genos, pour désigner les familles de lia vieille roche, et 3° l'idée de la „bonne naissance" (eugeneia). Bien que la noblesse byzantine ne devienne jamais une caste ni une institution au vrai sens du mot, les traits qui la distinguent de la classe bureaucratique sont assez évidents. La formation de la noblesse finit par scinder la classe dominante, et ce processus, qui se manifeste déjà sous les premiers Macédoniens acquiert un caractère défi­nitif à la fin du Xe siècle. La noblesse s'efforce d'agrandir ses domaines aux dépens des terres de l'État, et de se rendre ainsi matériellement indépendante de la Cour impériale. Ces aspirations menacent l'existence du système despotique, et elles entraînent une lutte acharnée entre la nouvelle aristocratie et le pouvoir central, depuis Romain Lecapène jusqu'à Basile II. Celui-ci est le dernier empereur qui combat la puissance économique des magnats; après sa mort, les; loiis promulgées par lui et par ses prédécesseurs pour protéger la propriété de l'État tombent en désuétude. Les revenus de l'Empire diminuent constamment; cependant les successeurs de Basile II ne se rendent pas compte de la nouvelle situation et ils s'efforcent de perpétuer la forme despotique du gouvernement, sans, toutefois, disposer de ses moyens. De là, une contradiction: la noblesse, dont la fortune ne cesse d'augmenter, se voit en même temps dépourvue de toute im­portance politique. Cet état de choses donne naissance à une conception nette­ment aristocratique: les hautes fonctions de l'administration doivent être attri­buées à ceux qui „ont de la naissance". La controverse idéologique est bientôt suivie de la lutte armée. Après avoir étouffé des révoltes successives dans les Bal­kans, le régime despotique oriental succombera fatalement sous les coupe de la noblesse asiatique, pour faire place à l'Empire oligarchique des Comnènes. 300 Komnénos Izsák trónra jutása a feudális erők győzelmét jelentette. Az uralomért folyó harc ugyan még ezzel nem fejeződött be, de a des­potizmus rendszerének sorsa mindenesetre eldőlt. A nemesség átvette a kormányt, csupán az a kérdés maradt függőben, hogy a diadal haszon­élvezője a kisázsiai avagy a balkáni csoport legyen. Erre a feleletet a következő negyedszázad adta meg. Ezalatt teljesen átalakult Bizánc kül­politikai helyzete, a pártok torzsalkodásai közepett elveszett Dél-Itália, majd Kisázsia nagyrésze, ahol addig a császárság szíve volt. A ibiiro­dalom súlypontja az 1080-as évekre végleg a Balkánra helyeződött át, ami természetesen a balkáni főurak helyzetét erősítette meg. így azután a hosszú küzdelemnek kompromisszummal kellett Zárulnia: Komnénos Alexios, Izsák unokaöccse megkapta ugyan a koronát, de a politikai ve­zetőszerepet végérvényesen a nyugati tartományok vették át.

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