Az Eszterházy Károly Tanárképző Főiskola Tudományos Közleményei. 2003. Sectio Romanica. (Acta Academiae Paedagogicae Agriensis : Nova series ; Tom. 30)

FÖLDES GYÖRGYI: La profération et le symbolisme du son chez Mallarmé et Kosztolányi

La. profération et le symbolisme du son cliez Mallarmé et Kosztolányi 35 que dans sa lettre, Mallarmé ait pensé non pas exclusivement ä Bopp, mais ä Humboldt aussi. Ce qui peut nous paraitre important aussi est que ce dernier — pareillement ä Goethe — distingue le Symbole et l'allégorie justement par le critere de la motivation : l'allégorie — qui a un sens fini — est arbitraire, tandis que le symbole ou les idées « restent éternellement insaisissables en elles-mémes », est motivé : « la représentation et le représenté [sont] en constat en échange mutuel >>. 2 6 Une interprétation du symbole ä laquelle Todorov ajoute : «... il y a dans le symbole une simultanéité entre le processus de production et son aboutissement : le sens n'existe qu 'au moment de son surgissement » ce qui ne veut pas dire directement "lecture ä haute voix", cependant permet cette possibilité. 2 7 Ce trait du symbole vient encore de l'Antiquité ou, comme terra hospitalism comme morceau de poterie justifiant l'identité des parties contract antes, le symbole était un ob jet, un document dont non seulement le contenu, mais la présence étaient aussi importante : selon Gadamer, le sens du symbole se base justement sur cette présence, et le symbole ne peut avoir sa fonction de représentation que montré ou prononcé. 2 8 Nous pouvons découvrir un parallele vraiment intéressant entre Les mots anglais et un article de Kosztolányi (Az emberiség anyanyelve, 'La langue maternelle de l'humanité') ou le poéte hongrois donne approximativernent les mémes exemples anglais que Mallarmé : Kosztolányi se reporte á un linguiste contemporain anglais, Richard, A. S. Page qui ne parle pas d'ailleurs ni d'Humboldt, ni de Bopp, et explique — pareillement ä l'autre source de Mallarmé, au modele mécanique mentionná ci-dessus, quoique dans une forme plus moderne — le rapport du mot et du sens par les caractéristiques physiologiques de la genese de la parole, quand il y avait encore une relation trés close entre gestes et mimique. Dans les mots commengant par "s", l'instinct expressif signe un cercle conceptuel trés large, et en les pronongant, le bout de la langue (l'organe) glisse en arriére comme si elle dépréciait, injuriait quelque chose. Ou : « Que de mots anglais qui commencent par si et signifient quelque chose de péjoratif ou diminutif. Slack = faible, médiocre, slouch = ballottant, lourdaud, slouch = boue, slime = vase, slop — flaque, slope = pente. » A l'articulation des mots en "sir", la langue s'étend, puis occupe une position mediane, enfin se retire, 2 6 Cf. TODOROV, Tzvetan, Theories du symbole, Seuil, Paris, 1977, 252. 27 II y a cependant une grande difference entre les idées d'Humboldt et Mallarmé : selon le premier, le locuteur réalise le moi (et aussi le langage), tandis que chez le deuxiéme, le locuteur veut le supprimer (dans un sens matériel) pour arriver au langage. 28 GADAMER , Hans-Georg, Wahrheit und Methode , J. C. B. Mohr (Paul Siebeck), Tübingen, 1972, 68-69.

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