Az Eszterházy Károly Tanárképző Főiskola Tudományos Közleményei. 2003. Sectio Romanica. (Acta Academiae Paedagogicae Agriensis : Nova series ; Tom. 30)

FÖLDES GYÖRGYI: La profération et le symbolisme du son chez Mallarmé et Kosztolányi

Acta Acad. Paed. Agriensis, Sectio Romanica XXX (2003) 27-38 La proferation et le symbolisme du son chez Mallarmé et Kosztolányi Földes Györgyi Créer en disant : paralleles En lis ant les oeuvres apparemment toutes différentes de Mallarmé et Kosztolányi, certains ne trouvent peut-étre pas evident de considérer comme similaire la philosophie de langue des deux auteurs et d'en faire des affirmations valables. Cependant, ils ont tous les deux des idées semblables de la substance du langage ainsi que de la place que celui-ci peut occuper dans la littérature. Entre les deux visions, il existe des différences aussi — surtout si nous pensons aux écrits relativistes, nihilistes de Kosztolányi ou ä son activité "puriste" —, mais dans cet écrit, nous ne pouvons nous concentrer que sur les points communs appartenant ä un seul aspect, notamment au symbolisme du son, et seulement nous référer ä quelques différences considérables. Ce qui par ait quand méme indispensable pour pouvoir parier du symbolisme du son, c'est que Mallarmé ainsi que Kosztolányi reconnaissent ä leur tour que le langage joue un rőle productif dans le processus de la creation artistique. Ce critere est en effet accompli dans le cas des deux auteurs, d'autant plus qu'ils affirment que — et non pas seulement dans la poésie, mais aussi dans la prose et chez Kosztolányi méme dans la vie quotidienne — c'est prononcé, articulé, proféré, done délivré et rappelé ä une vie réelle que le verbe pourra obtenir son sens véritable, caché et mystérieux, c'est ainsi qu'il sera capable de créer une réalité virtuelle. En conséquence, bien sűr, Mallarmé et Kosztolányi considérent le texte comme l'ont fait á la genese de l'écriture les anciens qui — selon Ricoeur — ont tout simplement transerit les signes de la parole pour la conserver et pour augmenter sa performance, done qui, en éerivant, n'ont pas encore supprimé la phase de la parole. 1 1 RICCEUR, Paul, Qu'est-ce qu'un texte? — BUBNER , Rüdiger et al., Hermeneutik und Dialektik, Tübingen, 1970, J. C. B. Mohr, 181—200. La seule difference, c'est que dans la poésie et surtout dans cette sorté de poésie, la référencialité disparait, tout en opposition de la parole, telle que l'entend Ricceur dans cette oeuvre.

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