Budapest, 1947. (3. évfolyam)

1. szám - BENEDEK ANDRÁS: Színházi esték

IIOPTPET AHHIHHCKOro KOPO/1M B PEL1ITCKOM PEJ1YTE l ^aBHbiM npoH3BeaeHHeM BeHrepcKOH liaUHOHa/IhHOH pOMSHTHMGCKOH apxHTeK-rypw HBIHCTCH neuiTCKHH PejyT. 3TO Ke.'iHK0,aeiiH0e 3aaHHe, Ha3MBaewoe COB-peMeHHblMH KpHTHKaMH "ßO^LIieÖHblM jaMKOM. naoaoM 6e3rpaHHMHofi 4>aHTa3HH H ö.iecTHmero ocTpoyMH«", ow.io nőim no^HOCTbJO pa3pymeHO BO BPEMH BOMHU. Ha no öojibineH «lacra oöpyuiHBiuHXCH CTeHax 3a^ Koe-rae eme coxpaHHJiHCb c^eabi npeKpacHbix cJjpecK H pe^necJjOB, r.iacHiuHX o BeHrepcKOM npoiujio«. Cpean pe^netJjHbix ykpauieHHH Ha KO^OHHaX Mbl HaXOÄHM II 3 o f) p a A e H H e MaTepH Kopojia MaTbHiiia, Cn;iaaH SpaceöeT. 3TOT peanecjí 6tnn CKonnpoBaH C COBpeMGHHOH KapTHHbl MaC.IHHHblMH KpaCKaMH, nO/I.IHHHOCTb KOTOpOH Obl.ia npH3HaHa SKcncpTaMH. 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Baiivp Jlaüoiii B LIIAI* E S T REVUE HISTORIQUE ET SOCIALE ILLUSTRÉE PUBLIÉE PAR LA VILLE DE BUDAPEST BUDAVÁR: NOTRE SEILE VILLE GOTHIQUE Le Musée Médiéval de la Ville de Buda­pest vient de terminer une série de fouilles entreprises en 1945—46, dans les vieilles maisons de la colline du Chateau ä Bude, quartier le plus éprouvé par le siege de la capitale. Ces fouilles faites en 80 ä 100 maisons ont mis ä jour bien des fragments gothiques grace auxquels on a pu fixer les types les plus caractéris­tiques de l'architecture bourgeoise de Buda médiévale. La maison typique de cette époque se tourne avec son auvent vers la rue. A droite et ä gauche du portail trés large qui s'enfonce de fonte se longueur dans les profondeurs de la maison, il y a deux­trois pieces au toit diversement vouté. L'ornement typique de ces portails est une suite de niches ä siége surplombées de dais ä dessins géométriques, détails qu'on peut retrouver dans presque fontes les moisons médiévales. On a trouvé bon nombre de fenétres gothiques dérriére les facades de l'époque baroque. La plupart de ces fenétres appertiennent au XV e siécle et leurs cadres en pierre sont richement et diversement décorés. On a trouvé également des profils de portes en pierre, abondamment articulés. Des ét ages surplombent des consoles des balcons, des loggias médiévales, tons ä l'état fragmentaire, nous font connaitre assez bien la construction gothique des maisons de Buda bäties du XIV" au XVI" siécles. A cöté des espaces intérieurs conQus selon le style gothique, ä cőté des voütes, des chambres, des cintres, des cőtes et des cadres en pierre sculptée, on peut relever surtout l'architecture des salles de féte situées au premier étage. Le fragment d'architecture le plus grandiose est une série d'arcades ä pibérs sculptés entourant la eour d'une maison. La mérne maison a gardé les restes d'une peinture murale dans une salle de féte, avec des motifs de lierre. En dehors de quelques fregnients de style renaissance date du XVP siécle. une facade peinte dans le meine style montre la diffusion de cet art nouveau dans la société bourgeoise. La découverte de lant de monuments sera siiivie, espérons —- le, par lenr restauration pieuse, d'au — tant plus que dans tante la Hongrie c'est le groupe le plus étendu de monu­ments médiévaux. r . ,, . . I.aszlo (,erevich la capitale. En nous promenant parmi les ruines, nous pouvons encore y recon­naitre quelques fragments des fresques splendides et quelques basreliefs repré­sentant les grands souvenirs nationaux. Parmi les portraits an relief, ornement» des chapiteaux, nous retrouvons celui d'Elisabeth Szilágyi, mere du roi Mathias : il fut seulpté d'aprés une peinture ä l'huile, reconnue comme, authentique par les spécialisteg. Celle-ci représente une téte couronnée, auréolée, le sceptre ä la main. Plus tard, en examinant plus rigoureusement l'authenticité de cette peinture, Ferenc Pulszky, le célébre archéologue a fait une étonnante de'cou­verte. C'est que ce tableau, datée de 1500 et portant l'embléme du caducée est l'oeuvre de Jacopo de Barberi et repré­sente non pas la grandé dame de la maison de Hunyad, mais Saint-Oswalde, roi d'Angleterre dont le culte était répandu dans tonte l'Europe médiévale. Ainsi, parmi les célébrités du passé national hongrois. ce n'est pas une Hongroise illustre, mais une grandé figure anglaise qui nous regarde et qui ajoute un monument de plus ä l'actif des rapports anglo hongrois ä Budapest. Lajot Vaver DEBUSSY C.e mattre immortal de la musique moderne ne fut qu'une seule fois l'höte de Budapest. II y a de cela trente-six ans, cependant nous sommes encore nombreux ä nous rappeler cette soirée ft la Redoute ou le maitre jouait lui­inéme quelques compositions au piano et accompagnait ses propres chants inter­prétes par Rose Fcart, célébre cantatrice de Paris. Ce récital unique fut coinplété par le quatuor Waldbauer—Kerpely qui joua avec un succés considérable un quatuor du maitre fran<;ais . . . Sur le .I szabadságIiegt/i M A J E S TI C a kényesigényű közönség pihenő- és szórakozóhelye A m ü v é sz ien átalakított étterem és szalon f il q q 61 e r r a s z a látványosság * Szoba én a nxtalrendeléttt 3 6 1-935 39 PORTRAIT D'UN ROI D'ANGLE­TERRE Á LA REDOUTE DE PEST \.t chef-d'oeuvre do 1'architecture roniantique hongroisc est la Redoute de Pest. Cet edifice merveilleux, considéré comme »1111 chateau de fee»« par la critique contemporaine, fat presque compUtement detruit pendant la siege de

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