Prékopa Ágnes (szerk.): Ars Decorativa 29. (Budapest, 2013)

Hilda HORVÁTH: Le pavillon Bigot-Lavirotte. L’histoire de l’acquisition d’un objet d’art

Preuve en est, son catalogue de l’année 1902 dans lequel les différentes productions de la société Bigot sont présentées accompagnées du nom de leur concepteur. A partir de l’année 1897, Bigot travaillait en partenariat avec plusieurs architectes de renom, parmi eux, Hector Guimard, Henry van de Velde et Jules Lavirotte. Le premier bâtiment qu’il construisit avec Lavirotte, en 1899, fut l’immeuble du 29 avenue Rapp (Paris 7' arr.). Ici, le revêtement en céramique de la façade n’a pas qu’une simple valeur décora­tive, mais, participe de la construction stati­que du bâtiment. Le pavillon présenté à l’Exposition Uni­verselle de Paris en 1900 qui plut tant à Ra- disics qu’il l’acheta dans son ensemble23 pour le Musée de Budapest, était donc l’œuvre, et de Bigot le céramiste, et de La­virotte l’architecte. Mais quelle fut la raison pour laquelle Radisics fut si intéressé par l’acquisition de l’installation de Bigot ? La réponse à cette question réside peut-être dans le fait que la société Bigot représentait à son épo­que un exemple rare de collaboration en­tre l’art de l’architecture et l’art de la céra­mique de haut niveau, en élaborant des bâtiments avec des architectes de renom (surtout Lavirotte), et, que dans ces mê­mes années en Hongrie, il en était de même pour la manufacture de céramiques Zsol- nay qui travaillait avec l’architecte hon­grois Ödön Lechner qui avait fait, entre autres, les plans du bâtiment du Musée des Arts Décoratifs de Budapest. C’est sans doute la raison pour laquelle Radisics pla­ça dans le bâtiment principal du Musée, un ensemble aussi extravagant - que les créa­teurs, à l’origine, n’avaient certainement 7-8. La redécouverte des éléments du pavillon Bigot au sous-sol du Musée des Arts Décoratifs de Budapest, années 1980 78

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