Szilágyi András (szerk.): Ars Decorativa 16. (Budapest, 1997)

MIKLÓS PÁL HETVENÉVES

mulation la plus adéquate de ces informa­tions?») faisaient naturellement partie des tâches lui incombant de par sa position. La qualité et l'intensité de sa réflexion au sujet des questions qui se posaient déboucha dans la création d'expositions dont le succès auprès des spécialistes en la matière aussi bien qu'auprès du grand public se passe de tout commentaire, comme par exemple celle intitulée Arts et métiers, visitée assidûment aujourd'hui comme lors de son installation, il y a douze ans. Certaines des expositions réa­lisées durant les dernières décennies méri­tent, de par leur conception, la qualité de leur arrangement et de leur catalogue, qu'on leur accorde une attention toute particulière. L'exposition inaugurée au Musée Ráth en 1987 et intitulée Art Chinois appartient sans doute à cette catégorie: elle fut certainement le point culminant de la carrière muséolo­gique de Pál Miklós. Le public que l'on peut qualifier de régu­lier comprend aussi des amateurs plus ou moins spécialisés d'art contemporain. En effet, le Musée des Arts Décoratifs leur a offert une suite d'expositions et de manifestations dont l'importance fut certainement remarquables dans le domaine artistique hongrois entre la fin des années soixante-dix et le début des années quatre-vingt. La liste des artistes y ayant présenté une exposition l'illustre claire­ment, puisque des noms de maîtres auteurs d'une oeuvre de grande portée, comme par exemple Erzsébet Schaar, Endre Bálint et Mihály Schéner, y figurent aussi bien que ceux déjeunes artistes prometteurs en début de carrière, tels Zsófia Kányák, Zoltán Bohus et Judit Droppa, sans oublier ceux dont le travail n'était à l'époque pas vu d'un bon oeil par les dirigeants de la politique artistique, comme István Haraszty, l'auteur du célèbre mobile installé au Musée en mai 1981. L'oeuvre sans cesse croissante de Pál Miklós est ponctuée par une série de livres et d'essais qu'il nous est impossible de com­menter de façon détaillée ici. Il nous paraît cependant indispensable de mentionner le rôle que le directeur du musée joua en tant qu'éditeur dans la parution, en 1979, de l'al­bum intitulé Les collections du Musée des Arts Décoratifs, une publication présentant les oeuvres les plus importantes conservées par le musée. Tous les auteurs ayant participé à la réalisation de ce livre - certains font tou­jours partie de l'équipe du musée - se rap­pellent au travail intensif investi lors des con­sultations au cours desquelles le volume prit peu à peu forme, ainsi que les efforts de per­suasion fournis - suaviter etfortiter - par le directeur pour que la parution du livre puisse se réaliser. Aujourd'hui comme alors, l'atten­tion portée par Pál Miklós au travail de tous les collaborateurs du Musée des Arts Décora­tifs et du Musée Ferenc Hopp en est un élé­ment central et indispensable dont ceux-ci espèrent pouvoir profiter longtemps. Nous lui souhaitons donc, à l'occasion de son soi­xante-dixième anniversaire, des jours et des années à la fois actifs et calmes ponctués de succès. András Szilágyi

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