Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 6. (Budapest, 1979)

VADÁSZI, Erzsébet: La stalle de Gölnicbánya

16. LA STALLE DE GÖLNICBÁNYA, DÉTAIL Si notre supposition est bien fondée, selon laquelle la stalle de Gölnicbánya, comme le banc de sénateurs à Lőcse, servaient aux conseillers municipaux et aux prépo­sés des corporations, dans ce cas la repré­sentation du hibou est parfaitement mo­tivée puisqu'il est l'oiseau sacré de la déesse Minerva qui est la patronne, entre autres, aussi des artisans. Si c'est ainsi, le hibou est un attribut. D'un autre côté, la et à cette époque, le hibou est un symbole qui protège contre le malheur: il est re­produit sur la stalle à Szászbogács (Bägaciu) en Transylvanie, entouré de l'inscription suivante: „ICH PIN EIN VOGEL UND HEYS DI AYL UND DER MICH HASSET DEN SCHENT DY PAYL". 38 Des problèmes surgissent également à propos de la figure d'animal, fort stylisée, à deux cornes qui se répète, gravée, sous des formes les plus variées, sur le dais à rinceaux et à oiseaux. Cela confirme notre idée que la stalle de Gölnicbánya fut faite par les préposés des corporations à leur propre usage. La partie peut-être la plus belle de la stalle de Gölnicbánya est le décor en ron­de-bosse des deux jouées (Fig. 18—19.). Ici, il ne s'agit pas d'une simple ornementa­tion sculptée en faux remplage, mais d'un décor rond, plastique, opposé à l'effet du bas relief. L'auteur doit être un des arti­stes des ateliers médiévaux ou étaient sculptés des tabernacles et des prédelles. En parlant de la reconstruction du dais, ainsi que de la représentation du hi­bou, nous nous sommes référés à la pa­renté étroite qui relie cette stalle de la 64

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