Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)
KATONA, Imre: Les céramiques éosinées Zsolnay précoces
métalliques de Zsolnay n'avaient nonplus figuré. Il semble d'être certain que Zsolnay ne fut pas encore été en la possession de la méthode de fabrication des éosines en la période de 1875-78. Il est bon à retenir le fait qu'encore en 1884—85 la technique du lustre avait été peu connue en Europe. Entre 1885 et 1889 un tas de céramistes français connaît et fait usage de cette technique et particulièrement de la variante, laquelle prend pour son point de départ la couche-deuxième. C'est seulement en 1889 que vient le français Clément Massier avec ses céramiques dont il applique un vernis transparent et non couche-deuxième sous le pâte-lustre. La technique de lustre à la couche-deuxième s'attache ainsi aux expériences du français Théodore Deck. Nous n'en savons rien si Zsolnay eut été entré en des relations immédiates avec le grand céramiste et inventeur, mais il n'y a pas de doute, qu'il s'ait occupé à peu près en même — et cela non sans résultats — d'une variante curieuse et de travail de pionnier de la technique de lustre. Vilmos Zsolnay fut l'homme des surprises. Il s'occupe non seulement de la technique du lustre et parallèlement avec l'un des plus illustres des céramistes contemporains, mais d'autre procédés surgissent prématurément à Pécs. Par exemple la technique or-foliaire. Petrik avait vue en premier lieu cette nouveauté à l'Exposition de Paris en 1889. Zsolnay avait connu et appliqué cette technique déjà en 1873, comme c'est à voir sur un plat au Musée. 27 Cela renforce encore notre soupçon de supposer que Zsolnay avait eu des relations précoces avec Deck, de qui proviennent ces innovations. Déjà Wartha s'était pleigné réitérément à Zsolnay que ses vernis soient durs et à cause de cela il ne sont pas si aptes pour la technique de lustre, comme ceux de Fischer. Nous savons que les soi-disant vernis de porcelaine, fusibles au grand feu, dont Zsolnay en avait fait usage, soient les supports de la plus haute classe du rouge flambé. C'est à cause de cela qu'il avait abouti de première main en Hongrie à produire un rouge flambé, donnant un coloris rouge resplendissant. A l'époque où Zsolnay rencontra Wartha il avait mis à l'épreuve deux variantes de la technique de l'éosine. Cela se conçoit qu'il lui fut aise en une relativement courte période à apprendre les finesses de la technique et en faire usage combinativement. En 1893—94 nous connaissons de nombreuses éosines Zsolnay, sur lesquelles sa technique à couche-deuxième de 1884—87 se fait valoir de même que celle du rouge flambé. Il suffit à penser à la cruche, dont il fit cadeau au peintre illustre hongrois Bertalan Székely à Noël 1894. 28 Il est intéressant à remarquer qu'au moins en la période de début il s'était borné à rester avec son rouge flambé en les cadres des modèles orientaux, tandisqu'avec la technique à couche-deuxième lustrée Zsolnay s'est branché à la tendence de l'historisme alors répandue. Le bon exemple à cela sont les décors de la coupe, de la cruche du ,,cor Lehel" et du cadre, mentionnéscï-dessus. La coupe, une imitation d'ivoire fut la copie de l'original, issue des XVII—XVIII e siècles. Le rendu mythologique de la figuration rappelle distinctement son style, original Louis XVI. Le „cor Lehel", lui, est médiéval, il est à présumer du XI e siècle. Le décor en médaillon du cadre tire son origine des lettres initiales médiévales, ainsi que le décor plastique sur la panse de la cruche. Vilmos Zsolnay s'avait occupé lors de son début de l'imitation de diverses pièces d'orfèvrerie et d'ivoire. Les divers ouvrages d'orfèvrerie, calices et gobelets noduleux sont enregistrés en le livre de forme tome I. No 427, 327. En 1884-87 Zsolnay se mit en devoir une fois de plus à faire l'imitation des pièces des musées hongrois. Suivant la combination des techniques d'après 1890,