Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)

KATONA, Imre: Les céramiques éosinées Zsolnay précoces

3. CADRE À GLAÇURE MÉTALLESCENTE ÉOSINÉE. MANUFACTURE ZSOLNAY ENTRE 1884-1887 de son voyage d'étude en Asie Mineure, un grand nombre de fragments céramiques en 1887— 1888. Les arabes avaient été les introducteurs de la technologie du lustre en Espagne et les italiens furent parmi les premiers à adapter la méthode. On avait débuté en Italie par la production du lustre au XV

e siècle dans l'atelier de Deruta et Gubbio. Notre Musée possède maintes pièces hispano-mauresques de céramique à superficies irisantes. Nous avons outre celles deux plats de Gubbio. L'un d'entre eux est l'ouvrage de Giorgio Andreoli

10 et l'autre de Francesco Xanto.

11 kSur le carton de ce dernier figure une note d'après laquelle Wartha en aurait détaché un morceau minuscule pour faire l'analyse chimique du lustre. De notre avis cela ne pouvait être juste car le Musée n'avait acheté le plat qu'en la seconde mipart de l'an 1893 à la vente aux enchères de Spitzer à Paris, par ailleurs Wartha fit classer aux archives à l'Académie déjà le 14 décembre 1892 sous pli cacheté la description de l'apprêt des céramiques aux lustres rouge métalliques pour maintenir sa priorité. Le protocole de l'Académie de la session du 19 décembre — jjrésidée par le baron Loránd Eötvös — en fait preuve.

13 Autant que nous sachions Wartha ne fit part de la marche de son procédé à Zsolnay que dans sa lettre du 5 juillet 1893,

14 tandisqu'il figure au Salon de Noël en 1891 par des produits de céramique aux glaçures métalliques préparés par lui. Le jury de la Société des Arts Décoratifs honora les objets exposés d'un témoignage de satisfaction.

15 Quant à Zsolnay, comme il ressort de la réponse de Lajos Petrik à l'article de József Diner apparu dans le journal Pester Lloyd No 140/1891, (Zsolnay) fit voir au Salon de Céramique à titre de nouveautés des lustres et des poteries ornées de dorures rebondies en dehors des faïences cellulaires exposées au Salon de Noël de la Société des Arts Décoratifs.

15 Il paraît de ces quelques données et notes que l'an 1893 ne pouvait être l'époque de l'entrée en scène des éosines et de l'ensemble des lustres car en 1891, c'est à dire deux années avant cette époque et Wartha et Zsolnay prirent part par leurs produits aux glaçures métalliques à un Salon de Noël. La seconde présentation des pièces de Wartha eut lieux au Salon de Noël de la même Société en 1893, comme nous lisons dans un article de Gábor Bâtai.

17 Toutefois il est à remarquer que Zsolnay s'est présenté