Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)

KATONA, Imre: Les céramiques éosinées Zsolnay précoces

IMRE KATONA LES CERAMIQUES EOSINÉES ZSOLNAY PRÉCOCES La collection Zsolnay au Musée des Arts Décoratifs garde environ 1500 pièces de ces nombreuses catégories, qui n'avaient été lancées de la série, ou n'avaient été manu­facturées seulement en quelques pièces. Les céramiques imitant l'ivoire ne peuvent pas être comptées parmi les produits-maisons les plus fréquents de la fabrique Zsolnay. En dépit de cela on fait la rencontre encore des espèces de ce genre en le commerce d'objets d'art. Notre Musée possède plusi­eurs espèces de céramique à telle imitation d'ivoire. Parmi celles s'élève au dessus des autres une coupe, 1 au goulot allant se rétrécissant, dont les parties inférieures et supérieures son encerclées par un collier à la glaçure métallique (fig. 1). Sur le corps se voit une scène mythologique en dessin plastique: femme nue, montée à licorne en compagnie de nymphes chasseresses et de lévriers. Les creux des figures en relief sont empâtés d'une couche épaisse d'enduit vitrifié, à cause de cela les contours sont brunoyants. Au juste ce n'est point le corps de la coupe qui est digne de l'attention, car la collection de notre Musée et celle du Musée Janus Pannonius à Pécs possèdent un grand nombre d'objets Zsolnay de telles façons, mais c'est la glaçure métallescente, encer­clant le corps en sorte d'un collier. C'est que ce collier soit sans doute de l'éosine, de plus, c'est l'entrée en scène de l'éosine Zsolnay de Pécs. Déjà en faisant l'inventaire on remar­qua la couleur or-grisoyante-verdoyante de l'éosine. Pour cette raison on était d'avis qu'on avait découvert une espèce des premières éosines de Pécs. Parmi des pièces en notre collection Zsolnay se trouvent maintes imitations d'ivoire pareilles, tuais sur celles — excepté un gobelet et le „cor Lehel" — il n y a point de glaçure métalles­cente. Par contre nous avons deux objets à glaçure métallescente, une crouche 2 (fig. 2.) et un cadre 3 (fig. 3.) dont les dessins sont les mêmes que ceux d'une cruche à grande dimension 1 (fig. 4.), mais sans glaçure métallique et encore le soi-disant cor Lehel* (fig. 5.). Au revers des objets on trouve de divers marques et des chiffres. A l'un d'eux se fait voir la marque de cinq clochers aux croix de Lorraine dessinée à main levée, l'autre porte une empreinte en gros caractères „Zsolnay Pécs", encore d'autres sont mar­qués par „Made in Austria­Hungary" en­cadré en ovale sous le nom Zsolnay Pées. Cette dernière marque avait été probable­ment faite sur les pièces destinées à l'Expo­sition de Sidney de 1879, comme le livre de m

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