Vízügyi Közlemények, Kivonatok, 1965

(14) les niveaux à prévoir autrement sur ce secteur du Danube. Il faut encore noter en ce qui concerne la coincidence des ondes de crue du Danube et des crues de ses affluents que la série des crues extraordinaire de l'année 1965 a commencé avec le défilé des crues des cours d'eau de la Trans­danubie occidentale de Hongrie. Une des particularités intéressantes et rares de la crue du Danube était que, du fait des ondes de crue montant l'une sur l'autre et se confon­dant, ainsi qu'à la suite du remous causé par les masses d'eau de la Mur­Drave sur le secteur inférieur du Danube, les niveaux d'eau extraordinal­rement élevés ont dépassé les maxima précédents par des débits relative­ment faibles. Ceci s'exprime encore du fait qu'alors que la possibilité de l'occurence des valeurs des niveaux d'eau culminants de la 6 iém e onde de crue du Danube, calculées sans les ruptures des digues est de 0,1%, correspondant à une fréquence de tous les 1000 ans, la probabilité d'occurence des débits est de 0,6%, montrant donc une fréquence de tous les 160 ans. La proba­bilité des niveaux d'eau effectifs était de 0,4% ce qui se caractérise par une fréquence d'occurence de tous les 200 ans. Les ondes de crue, d'une manière générale l'évolution des crues ont étés prévues avec une bonne approximation, par le service hydrographi­que. Toutefois les expériences de la crue ont révélé les insuffisance de la prévision aussi, car les auxiliaires de la prévision des niveaux d'eau qui peuvent servir à la prévision d'une onde de crue indépendante, ne donnent guère dans tous les cas des pronostics suffisamment sûrs lorsque les ondes se superposent. Les deux questions les plus inportantes au point de vue de la pratique de la défense contre les crues sont de savoir à quel délai la prévision peut se faire et quelle est l'exactitude de la prévision. L'erreur maximale des prévisions publiées au moment où le niveau culminant fut atteint à Engelhartszell, 4—5 jours avant qu'il fût à Buda­pest et 6—7 jours avant que les plus hautes eaux fussent atteintes à Mohács, était de 20—25 cm. La crue de 1965 a montré que les débits des affluents variables entre larges limites peuvent recontrer les débits les plus variés du Danube et que les cours d'eau réunis peuvent être en crue, respectivement baisser suivant un rythme et dans un ordre différents. Ceci peut avoir une influence considérable sur la durée du défilé de la crue, sur ses niveaux et débits. La variabilité de la durée du défilé des ondes de crue et de leur vitesse est ilustré par la fig. 9. Alors que sur le secteur Passau —Mohács, long de 780 km, la durée moyenne du défilé des ondes de crue est de 185 heures, la durée du défilé de la troisième onde de crue de 1965 y était de 245 heures. Lors des ruptures de digues les débits variaient brusquement, ce dont l'effet est montré par le graphique de la durée du. défilé de la 6 iém e onde de la crue. Sans ruptures la durée de défilé aurait été de 350 heures, comme le montre le prolongement de la section en amont de Dunaremete du graphique. En élaborant les prévisions

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