Vízügyi Közlemények, 1958 (40. évfolyam)

4. füzet - VII. Kisebb közleménye

(32) LE DÉVELOPPEMENT DE LA CONSTRUCTION DES RÉSERVOIRS D'EAU EN HONGRIE Par B. Gncdig, Gy. Márkus el J. Thoma (Voir figures et formules pp 133—165 du texte hongrois) CDU.628.132 : 624.012.4. I. Introduction. Dans la construction des réservoirs d'eau le béton armé a remplacé la brique et le béton employés dans le temps. Les armatures reprennent les efforts résultants de la pression d'eau, mais aux points soumis à la traction des fissures se produisent. Celles ci peuvent être réduites à un minimum en disposant les armatures de manière adéquate, mais on ne peut les supprimer entièrement. Ceci n'est devenu possible que grâce à l'emploi du béton précontraint. Un pas de plus a été fait dans la construction des réservoirs d'eau avec l'introduction de la préfabrication. Le développement se manifeste dans les calculs statiques aussi. Nos ingénieurs ont étudié d'une façon approfondie chacun des éléments de construction des réservoirs de liquides (isolation contre la chaleur, aération, colonne d'eau économique, disposition de la traversée de tuyauteries) et ont élaboré des principes directifs pour l'établissement de projets de réservoirs d'eau. II. Réservoirs en béton urmé. Depuis quelque temps ceux-ci se construisent presqu'exclusivement avec vue en plan circulaire. Les avantages de cette solution se manifestent par l'économie dans la quantité de matériaux de construction à mettre en oeuvre et par le jeu favorable des sollicitations qui en résultent. Eu égard au plan circulaire les colonnes supportant les planchers du fond et de la toiture ne sont plus disposées, dans nos réalisations récentes, en forme d'échiquier (fig. 2) mais en cercle (

fig. 3, 4 et S

). La symmétrie de rotation de cette disposition a permis d'élaborer un procédé de calcul (répartition des moments fléchissants) tenant compte de l'action d'ensemble des divers éléments constructifs (plancher du fond et de la toiture, parois cylindrique) du réservoir. (Voir articles de Gy. Márkus dans notre Revue, Nos. 1952/î, 1953/11 et 1956/1). Eu égard au jeu des efforts les armatures au dessin rectangulaire employées dans le temps (photo 2) ont été remplacées par d'aulres, disposées en direction du rayon et de la tangente (photo. 1 ). La rapidité de l'évolution a imposé la préparation de projets-types (fig. 6). La construction des réservoirs monolithes traités jusqu'ici exige beaucoup de matériaux pour les coffrages et échafaudages. En vue de diminuer leur quantités nos ingénieurs ont conçu une forme de réservoir (lentille) qui permet de bétonner tout le bassin contre talus en terre. Ainsi on a économisé tout le coffrage (fig. 7). L'exécution commence avec le creusement de la fosse pour la semelle annulaire et la mise en remblai des terres déblayées (fig. 8). Sur le remblai compacté on construit un soubassement en béton, sur celui-ci on place le ferraillage de la coupole et de l'anneau (photo 3) puis on bétonne sans coffrage supérieur. Après la prise du béton on enlève la terre à travers la coupole resp. la galerie creusée en dessous de la semelle annulaire, puis on construit le fond également sans coffrage supérieur (photos 4 et 5). III. Béton précontraint et réservoirs préfabriqués. Ce n'est que des réservoirs parfaitement étanches qui répondent à leur destination. Les conditions préalables de l'étanchéité sont: fabrication d'un béton étanche et exclusion absolue des Assures. Nous nous efforçons de limiter celles-ci à 0,1—0,2 mm en diminuant les tensionslimites de la traction du béton. La retraite du béton, les inégalités de l'influence de la température, des moments fléchissants et du tassement des appuis peuvent occasionner d'importantes tensions de traction. Il en résulte que dans les réservoirs en béton armé les fissures capillaires sont généralement inévitables. En employant du béton précontraint on peut complètement éliminer les tensions de traction dans le béton et l'on peut assurer la parfaite étanchéité des réservoirs. L'emploi du béton précontraint procure une économie d'env. 50% dans le volume du béton et de quelque 75% dans le poids des armatures principales. La plaque du fond et de la construction de la toiture étant en béton armé l'économie réalisée