Vízügyi Közlemények, 1956 (38. évfolyam)

2. füzet - VII. Kisebb közlemények

(64) de la période pendant laquelle les besoins en eau sont entièrement satisfaits) est fixé par des réglements. Pour le dimensionnement hydrologique des bassins-réser­voirs et la sûreté de leur régime, les auteurs ont élaboré en 1930 des méthodes basées sur le calcul des probabilités. Ils ont réuni les résultats des examens théo­riques en graphiques sur lesquels on peut, connaissant les paramètres statistiques caractérisant le régime des eaux ainsi que les besoins en eau, directement lire le volume de retenue nécessaire. Les méthodes du calcul des probabilités peuvent également servir à diriger l'exploitation des bassins de retenue. En élaborant les instructions rédigées à cette fin, on tient compte — autant que possible — des données des prévisions du régime de la rivière. Répondant aux questions qui lui furent posées après la conférence, M. Menkel a déclaré que les recherches se rapportant à la valeur-limite supérieure physiquement possible des courbes de probabilité n'ont conduit nulle part à des solutions satisfaisantes. lin ce qui concerne la question de la modification des conditions d'écoulement en rapport avec les formules du calcul des crues, M. Menkel a signalé qu'en Union Soviétique on a créé sur les diverses régions de plus en plus de bassins versants d'essai, sur la base des données d'observation desquelles on espère pouvoir développer les méthodes de calcul des bassins versants de petite et de moyenne étendue. La conférence de clôture du Congrès fut tenue par M. E. Mosonyi, académicien, président du Congrès, sous le titre Coopération hydrographique dans le bassin du Danube Il a signalé le fait que le bassin-versant du Danube s'étendant sur 820.000 km 2 se répartit entre neuf états et ses affluents les plus grands traversent aussi plusieurs pays. Les pays voisins ne peuvent donc se passer l'un de l'autre pour ce qui concerne l'économie hydraulique, mais surtout du point de vue des recherches hydrographiques. Ceci implique dans le domaine scientifique l'utilité d'une collaboration des plus étroites. En examinant les possibilités de cette collaboration, M. Mosonyi a fait les propositions suivantes : 1. L'on doit promouvoir sur une vaste échelle l'échange des publications des Instituts Scientifique s'occupant des questions hydrographiques du bassin du Danube. 2. Chacun des états devrait autant que possible inviter à ses conférences de caractère national les instituts scientifiques s'occupant d'hydrographie des autres états. 3. Les instituts scientifiques doivent examiner s'il n'était pas utile de collationer de temps en temps leurs mesures les plus importantes en vue de pouvoir comparer : a) les instruments de mesure de divers types, b) les méthodes de mesure, d'introduire éventuellement c) des méthodes de mesure communes et de déterminer enfin, d) les coefficients de correction à l'aide desquels l'on peut passer des résultats de mesure d'une méthode à ceux d'une autre. 4. La question se pose encore s'il n'était pas utile d'envisager une forme quelcon­que de la collaboration organisée, ce qui permettrait de tenir à intervalles réguliers des conférences scientifiques d'hydrologie. Le Président a ensuite — ayant exprimé sa satisfaction des résultats du Congrès — remercié les délégués étrangers de leur collaboration active et pria l'audience de commenter ses propositions. M. P. Salamin, chargé de cours à l'Université, estime qu'il serait très utile si l'Institut Hydrographi­que de la Pologne prenait part aux travaux, les examens de bilans d'eau exécutés sur la Plaine Polonaise ayant une affinité assez étroite avec les problèmes analogues de la Plaine Hongroise. M. R . Pelrovie (Yougoslavie) a insisté sur la grande importance de la collaboration hydrographique. Les peuples vivant ici ont publié et publient en plusieures langues les données relatives au Danube, de sorte que celles-ci sont fort dispersées. 11 serait du plus haut intérêt de les rassembler. Au sein de l'Asso­ciation Internationale d'Hydrologie Scientifique, une possibilité excellente s'offre ù réaliser la collabora­tion. L'Union Internationale de Géodésie et de Géophysique publierait sans doute volontiers la matière à réunir. M. IV. Kresser (Autriche) estime nécessaire qu'en conclusion de son résumé des travaux du Congrès, l'Académie des Sciences Hongroise fasse une proposition concrète eu vue de l'étroite collaboration des Services Hydrographiques des États riverains du Danube. Cette proposition pourra être soumise par les délégués du Congrès à leur gouvernements respectifs et il est certain que ceux-ci l'accepteraient. Comme la collaboration dans le bassin danubien viserait des questions locales, son travail compléterait celui de l'Asso­ciation Internationale d'Hydrologie Scientifique, tout en étant nécessaire sans cela.

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