Vízügyi Közlemények, 1937 (19. évfolyam)
3-4. szám - Szakirodalom
124 Pour illustrer la marche annuelle des phénomènes, il est souvent très utile de travailler sur des valeurs relatives (on ne donnerait pas la quantité de précipitation mensuelles en mm mais en % du total annuel). Cette méthode peut être employée également pour les hauteurs d'eau, si la hauteur d'eau au-dessus de l'étiage est rapportée à la différence existant entre la hauteur maxima et minima. Ainsi, la hauteur d'eau peut être exprimée en % de la plénitude du lit. Cette méthode est appliquée sous la forme de dixièmes (hydrogrades) sur les cartes journalières du service hydrographique hongrois. Pour passer des hauteurs d'eau aux débits, il est nécessaire de construire la courbe des débits. Dans la construction, il peut se présenter des difficultés, par suite : 1° de la dissémination des points de mesurage et 2° du nombre trop faible de données disponibles. La cause de la dissémination des points de mesurage peut être l'énorme différence, se présentant entre la pente des eaux en montée et en décrue sur les fleuves hongrois — dont les pentes sont extrêmement minimes — différence dont la conséquence est, qu'en présence de la même hauteur d'eau, les débits peuvent accuser un écart de 20 à 30%. Cette théorie se trouve confirmée par l'expérience (fig. 11 a). Le fait qu'en présence des mêmes hauteurs d'eau des débits très différents peuvent s'écouler, s'explique également par le remous ou la dépression causés par un affluent ou par un émissaire. Dans de tels cas, la courbe des débits est remplacée par le faisceau de courbes représentés comme fonction de la hauteur d'eau locale et de la pente (fig. 12). Cet effet est tout particulièrement sensible sur les fleuves de la Grande Plaine hongroise. La figure 9 donne un exemple de ce que le remous causé par la crue du Danube fait sentir son influence sur la Tisza jusqu'à l'échelle de Mindszent se trouvant à 216-4 km en amont du confluent. (Entre le 1 e r et le 15 octobre, le niveau d'eau est constant à cet endroit, même il se trouve en montée en aval de ce point, quoique le limnimètre placé en amont, de même que l'affluent débouchant, accusent une forte décrue.) Une couche de glace (fig. 11c, point de mesurage marqué de croix) et les herbes, poussant dans le lit en été, peuvent également modifier le rapport existant entre les hauteurs d'eau et le débit (fig. 11 d, à gauche : courbe construite sur la base des mesurages estivaux et hivernaux, à gauche : courbe établie sur la base des mesurages effectués au début du printemps et tard en automne. La figure 10 donne un exemple analogue emprunté toutefois à la Pologne.) L'approfondissement et l'exhaussement du lit peuvent également provoquer un décalage dans la courbe (fig. 11 b). Si le nombre des points où l'on a procédé à des mesurages est minime, on peut —- dans l'extrapolation de la courbe des débits — se servir de la construction et du prolongement des courbes: F = f(h ), B — f (h) et v = f (h). (F = aire de la section d'écoulement, В = largeur de la surface de l'eau, v = vitesse moyenne, Л = hauteur d'eau.) Le calcul se trouvant en bas de la page 395 prouve que la courbe v =/ (R) peut être représentée, à l'échelle logarithmique, par une ligne droite (R = rayon moyen), qui facilite l'extrapolation. Les résultats obtenus sur les bassins versants voisins permettent de prévoir les débits petits et grands et cela, en partie sur la base des données d'écoulement spécifique et en partie sur la base du rapport existant entre les débits caractéristiques. Enfin — selon la pra-