Vízügyi Közlemények, 1937 (19. évfolyam)

3-4. szám - Szakirodalom

120 Le problème de l'intensité déterminante des pluies ressort plus clairement si l'on tire des conclusions pour l'avenir sur la base de la probabilité en partant de la fréquence de l'intensité des pluies. De cette manière, on peut déterminer des inten­sités de pluies qui seront dépassées dans une période prise à volonté (p. ex. tous les 2, 5, 10 ans). C'est ainsi qu'on est à même de baser le calcul des dimensions des égouts de certaines parties de ville de plus haute valeur sur des intensités de pluies se produisant plus rarement, tandis que dans les parties de moindre valeur on peut admettre qu'elles se produisent plus fréquemment. L'auteur démontre le calcul de l'équation des courbes d'intensité ainsi inter­prétées (fig. 1). L'autre question très importante du calcul des eaux de pluie est de choisir judicieusement le coefficient d'écoulement. L'article fait connaître en détail les principes présidant au choix des coefficients d'écoulement se modifiant selon la durée des pluies et leur calcul en se basant sur le pourcentage d'écoulement intro­duit par W. W. Horner (USA) pour les superficies imperméables et perméables. (Tableau 4.) Lors du calcul des coefficients d'écoulement, on a appliqué le principe selon lequel le bassin versant est divisé en zones où la durée de l'écoulement est égale. Les tableaux 5 et 6 démontrent respectivement le calcul des coefficients d'écoulement moyens valables pour les superficies imperméables et perméables. Sur la base de ces deux tableaux, on a dressé le tableau 7 comportant les coefficients d'écoulement devant être appliqués selon le pourcentage variable des superficies imperméables et perméables pour le cas des durées de pluies indiquées. Les produits des intensités de pluies (i = lit jsecl ha) par les coefficients d'écoulement (C) permettant la construction des courbes des débits (C. i) qui d'autre part permettent la lecture directe des quantités d'eau s'écoulant pendant les diffé­rentes durées de pluies. Il est nécessaire de construire des courbes particulières (C.i) pour les rapports en pourcent des superficies imperméables et perméables qui se rencontrent dans le bassin versant. Enfin, l'article résume le procédé à suivre dans l'application de ladite méthode rationnelle en insistant sur la nécessité d'élaborer, au point de vue fréquence, les données d'observation des stations pluviométriques hongroises et de les publier. IV. LES QUESTIONS HYDRAULIQUES EN HONGRIE AU POINT DE VUE INTERNATIONAL. L. KÚN. (Pages 345 à 366.) Avant la guerre, la Hongrie, en ce qui concerne la solution à donner aux problèmes hydrauliques, était parfaitement indépendante, étant donné qu'elle se trouvait en totalité à l'intérieur d'une partie du bassin du Danube à savoir de la partie qui est entourée par les Carpathes, bassin qui, selon Elysée Reclus également, constituait l'unité hydrographique la plus parfaite. Après la guerre, cette situation favorable où se trouvait la Hongrie changea du fait de la mutilation du pays. Les frontières coupent le Danube et ses affluents

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