Vízügyi Közlemények, 1936 (18. évfolyam)
Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 2. számhoz
33 Au point de vue du calcul des dimensions du réseau, une installation pneumatique est équivalente à celle où le réservoir de distribution se trouve avant l'endroit consommateur (fig. 7). Dans ce cas, la conduite principale a des dimensions plus grandes qu'en présence d'un réservoir de distribution. Les figures 8,9 et 10 indiquent les conditions de charge dans le cas d'une installation pneumatique, dans celui d'un réservoir de distribution et dans celui d'un château d'eau placé au centre de gravité de la ville. Si la distribution s'effectue par pression pneumatique, le fonctionnement est toujours automatique, donc, comme force motrice c'est uniquement l'électricité qui peut être prise en considération. L'emploi de l'électricité n'est économique que dans le cas ou le courant est livré par une centrale importante, car, dans une petite usine, les à-coups dans la consommation sont défavorables. En ce qui concerne la sécurité de fonctionnement, étant donné qu'il n'y a pas d'eau emmagasinée, il faut absolument avoir des machines de réserve. L'auteur arrive à la conclusion que lorsqu'il y a une hauteur dans le village, ou dans le voisinage de celui-ci, la distribution d'eau s'effectue de la manière la plus avantageuse, tant au point de vue de l'économie que de la sécurité de fonctionnement., par l'emploi d'un réservoir. A défaut d'une hauteur, l'installation pneumatique peut être prise en considération, mais seulement clans le cas où le courant est fourni par une centrale assez forte. Bien entendu, la question des tuyaux revêt une importance cardinale. A l'heure actuelle, on emploie le plus souvent les tuyaux en fonte ; mais les tuyaux en asbesteciment commencent également à gagner du terrain ; outre d'autres avantages, ils en possèdent un d'importance, à savoir qu'ils sont 25% meilleur marché que les tuyaux en fonte. Depuis peu, on a mis dans le commerce également des tuyaux d'asphalte résistant aux acides. Toutefois, les expériences avec cette nouvelle matière sont encore peu nombreuses. Un problème très important de l'alimentation en eau est le prix de l'eau que l'on ne saurait négliger lors de la rédaction des projets. Il serait souhaitable, en Hongrie, que celui-ci ne dépasse pas 23 centimes or/m 3, car les habitants — dans la plupart des cas agriculteurs — de nos bourgs ne pourraient supporter que difficilement une taxe plus élevée. VI. QUELQUES NOUVELLES USINES HYDROÉLECTRIQUES EN FRANCE. Ing. Dr. W. LÂSZLÔFFY. (Pages 216 à 234.) En ce qui concerne l'utilisation des forces hydrauliques qui ont pris un puissant essor après la guerre, la France peut s'enorgueillir, dans le domaine des constructions hydroélectriques, de réalisations tout-à-fait remarquables. L'auteur, sur la base des visites effectuées au cours de son voyage d'études en 1935 et facilitées par l'amabilité des autorités et des entreprises respectives, fait connaître les plus remarquables de ces ouvrages. Les ouvrages de Truyère se distinguent par la hauteur de 105 m et par la capacité d'emmagasinement de 300 millions de m 3 du barrage de Sarrans et par 3