Vízügyi Közlemények, 1936 (18. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 2. számhoz

VIII. Sur la base des cartes indiquant les précipitations de certaines années, l'auteur cite les étés arides de 1887, 1917 et de 1935 et les étés pluvieux de 1915 et de 1925 (fig. 5 à 9), alors que la quantité de précipitations, dans les mêmes régions de la Grande-Plaine, était une fois de 75 mm et d'autres fois de 300 à 400 mm. En outre, pour démontrer que les conditions atmosphériques de quelques printemps consé­cutifs sont entièrement différentes les unes des autres, même dans l'état actuel soi-disant „désertique" de la Grande-Plaine, l'article cite la sécheresse désastreuse de 1934 (fig. 10) et le printemps particulièrement riche en pluies de 1935 (fig. 11). C'est à ce printemps qu'on doit attribuer le fait que l'été extrèmememnt chaud de 1935 n'a pas causé une véritable catastrophe. Si par l'intervention de l'homme le climat était devenu sec et tout particulière­ment dans la Grande-Plaine et si cela n'était pas là une particularité séculaire de ce bassin fermé, il serait alors vraiment impossible que de telles oscillations se produi­sent aussi bien dans l'évaporation que dans les jours à rosée, dans l'humidité de l'air et dans la quantité de précipitations atmosphériques. Sur la base des données de précipitations atmosphériques enregistrées à Buda­pest, l'auteur a déterminé, remontant à 1863. les chiffres d'humidité (Tabl. XII, page 158), chiffre introduit dans la littérature météorologique par le Prof. Schmidt (Vienne). Ces chiffres font ressortir que dans les dernières 75 années, il y eut à-peu­près autant d'étés avec chiffres d'humidité extraordinairement importants ou extraordinairement petits. Ceux-ci sont également variables et il ne saurait en être autrement, car les divers éléments du temps et leurs composants se modifient en étroite dépendance. 5. Température. «Par suite des endiguements, la température s'est élevée constamment et l'air est devenu chaud dans notre pays est surtout sur la Grande Plaine» déclarent les adversaires des travaux hydrauliques. L'auteur démontre, en se basant sur les données thermométriques enregistrées à Budapest et remontant à 110 ans, que la température de certains étés (Tabl. XIII. a.) et de certains hivers (Tabl. XIII. b) dépassait souvent et considérablement les moyennes de 100 ans ou bien elle restait sensiblement au-dessous de celles-ci. La chaleur des étés était encore plus grande dans le passé et. il semble, qu'actuellement nous allions vers des étés plus tempérés. Les graphiques des observations thermométriques (fig. 12 page 160) prouvent indubitablement le caractère fortement variable de notre climat. C'est dans ces excessivités que se reflète nettement le caractère continental du climat de la Hongrie. Les sécheresses se présentant fréquemment sont les fléaux de notre agri­culture et on comprend aiséement que les intéressés partagent l'opinion des journa­listes et des articles et attaques des soi-disant «experts» ne comprenant rien aux questions techniques. Ils demandent que les canaux soient comblés et que l'on rétablisse l'état existant avant les endiguements et les dessèchements, afin que les surfaces d'eau soient plus grandes et qu'ainsi se trouve accrue la rosée, l'humi­dité de l'air et les précipitations atmosphériques et, enfin, que la température d'été et d'hiver devienne plus modérée. Afin d'éviter que de telles opinions erronées gagnent du terrain et que l'on n'émette des désirs impossibles, il serait bon de répandre, autant que faire se peut, les connaissances météorologiques. Dans ce but, l'auter se permet d'attirer l'attention sur l'urgence qu'il y aurait à créer à l'Université une chaire

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