Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)
Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 2. számhoz
29 sous la construction et de la formation de cavités, occasionnées par le cheminement des eaux lors des crues vers le côté protégé. L'essentiel d'un procédé breveté tout récent permettant de constater la présence des cavités, leur emplacement exact et leur étendue, est le suivant. On perce la fondation du bâtiment de trous assez rapprochés les uns des autres (2—3 mètres) pour former une suite de réseau. Dans les trous de forage on introduit des tuyaux en fer noyés dans le béton et allant jusqu'au fond du socle de fondation, puis ces tuyaux sont clos à leur extrémité supérieure par des bouchons pourvus de manomètres. La forme la plus simple du manomètre est un tuyau en verre courbé à la façon d'un syphon et rempli d'eau colorée. Or. si l'on presse de l'eau ou de l'air dans un des tuyaux et si l'on constate une déviation sur un des manomètres montés sur un autre tuyau, on peut être certain que sous le fond de la construction, la résistance entre les deux points est faible et que le sol n'est pas serré (fig. 1.). 'У ' • Y • Si l'air pressé s'enfuit rapidement à travers un autre manomètre-siphon, on en peut déduire qu'au-dessous du bâtiment entre les deux points, se trouve une cavité. En pressant de l'air ou, dans certain cas, de l'eau dans les tuyaux et en observant les manomètres montés sur les autres tuyaux, on peut facilement et très exactément déterminer l'emplaçement et l'étendue des cavités s'étant éventuellement produites au-dessous du socle de fondation du bâtiment. VI. TRAVAUX DE CONSOLIDATION DE LA STATION DE POMPAGE DE DECS. (Pages 241—259.) S. MOLNÁR. La station de pompage de Decs fut établie en 1922. La chambre des machines a été construite sur un sol résistant, tandis que le puisard s'est trouvé sur du sable boulant. Lors de la crue très longue du Danube, en 1926, on remarqua au voisinage de l'établissement des sources et des affaissements de terrain. Plus tard, ces phénomènes se sont répétés également lors de faibles montées du fleuve et le sol s'est affaissé sur une superficie de 2 m 2 près du mur de la chambre des machines. On arrêta immédiatement le pompage et constata -— en observant la nappe phréatique et en examinant le sous-sol — l'origine et la direction du dangereux courant souterrain ainsique l'emplacement des cavités qui s'étaient formées. On a remédié d'une manière parfaite à cet état de chose en procédant à un drainage susceptible d'évacuer les eaux d'infiltration, en battant des palplanches métalliques, système Larssen, au-dessous de la chambre des machines et en injectant du ciment.