Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 4. számhoz

37 a) L'influence du rétrécissement du lit sur la formation du niveau d'eau peut être examinée au moyen de la courbe «g» introduite par Kocli. Soient : m la pro­fondeur, v la vitesse, H la hauteur du plan d'énergie, le débit par unité de largeur (q), dans le cas de H donné, s'exprime par l'équation No. 1. représentée graphique­2 ment sur la figure 1. A la profondeur m = — H correspond un maximum d'écoule­o ment ; dans le cas où m est supérieur à la hauteur précitée, on a un mouvement fluvial ; si au contraire il est inférieur à celle-ci, on obtient un mouvement torrentiel. Le débit q 2, s'écoulant par l'unité de largeur du profil 2 du rétrécissement représenté sur la figure 2, est nécessairement supérieur à q l passant par l'unité de largeur du profil 1. La position du plan d'énergie étant donnée, il doit se produire, 2 dans le cas d'un régime fluvial (m 1 > - H ) , une baisse de niveau dans le rétrécis­o sement pour revenir ensuite à la position primitive dans le profil 3. Si le rétrécis­sement est considérable (fig. 2. en bas), il se produit un remous devant le rétrécis­sement et le plan d'énergie H monte jnsqu' à la hauteur //'. Dans le rétrécisse­2 ment, il se produit une profondeur m 2 = — H\ et après un écoulement torrentiel о sur une faible longueur, l'eau reprend, avec un ressaut, son régime fluvial. La différence des niveaux d'eau aval et amont est beaucoup moindre dans le cas du rétrécissement que dans celui d'un déversoir. Par conséquent, le dispositif de rétré­cissement doit surtout être préféré dans le cas où on veut enregistrer les débits des canaux à faible pente. Un autre avantage de ce dispositif est qu'on peut l'em­ployer dans les eaux sales. b) Le calcul du débit se fait à l'aide du théorème de Bernoulli (formules 2 et 3 ; .F=aire du profil, / -largeur). La valeur du coefficient d'écoulement (le) est fonction du degré et de la forme du rétrécissement, du régime de l'écoulement de l'eau et surtout des lieux où les profondeurs m 1 et m 2, devant être appliquer dans les formules, sont relevées. c) Les essais ayant pour but de déterminer le coefficient d'écoulement se rapportent au rétrécissement indiqué sur la figure 3. La figure indique les lieux où les mesurages des profondeurs m l et m 2 ont été exécutés (début, milieu et extré­mité du rétrécissement ; tiers supérieur et inférieur). La largeur du canal d'essai était de 20 cm, sa profondeur de 28 cm et sa longueur de 4-80 m ; le rétrécisse­ment était fait en verre (photo 2). Pour mesurer le débit variant entre les limites de 0-3 à 3-15 lit/sec, on s'est servi d'un déversoir taré soigneusement (photo 1). d) Au cours des essais différentes sortes d'écoulement se sont produites au fur et à mesure que l'on faisait varier le débit et le niveau en aval du rétrécisse­ment. Tant que l'écoulement était laminaire dans le rétrécissement, le plan d'eau était lisse, seuls une ride très fine et des tourbillons se produirait à l'éxtrémité aval du rétrécissement indiquant l'endroit où l'écoulement devient turbulent (fig. 4a). Dans le cas d'une vitesse plus grande, la formation d'une ride due à la con­traction et la fluctuation du niveau (fig. 4/;), puis son ondulation (fig. 4c) indiquent, que l'écoulement est turbulent. La photographie No 3 et la figure M font res­sortir les caractéristiques de l'écoulement fluvial : la ride de contraction allant jusqu'au 1^ — г/ 2 du rétrécissement et les ondes s'espaçant régulièrement et restant, pour ainsi dire, sur place. En augmentant la vitesse, l'extrémité aval de la ride

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