Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)

2. füzet - XVII. Kisebb közlemények

77 L'auteur, bien que ne considérant pas ce développement de forme de lit comme une règle, estime, cependant, comme souhaitable qu'on examine, à ce point de vue, la forme de couronnement des épis des cours d'eau à méandres. A son avis, on pourrait encore acquérir de nombreuses expériences en étudiant les courbes des cours d'eau se trouvant dans de bonnes conditions. XIV. EPURATION DES EAUX USEES PAR LE PROCEDE DES BOUES ACTIVEES. Dr. K. SZÉCHY. Ce procédé est le plus moderne, le plus hygiénique et le plus parfait, auquel on peut recourir pour l'épuration des eaux d'égout ; son effet épurateur est de 90% ; il est absolument sans odeur et nécessite peu de place. Ce procédé est appelé à avoir une grande importance particulièrement dans les villes n'ayant pas de récipient naturel. Sa boue a une grande teneur en azote, et de ce fait, elle peut être utilisée avantageusement par l'agriculture. Les procédés d'épuration des eaux usées peuvent se répartir en trois grands groupes, à savoir : 1 ) épuration mécanique brute, 2) épuration mécanique poussée biologique anaréobie ou épuration par solubilisation, 3 ) épuration biologique aérobie ou épuration par oxydation. Le procédé des boues activées rentre dans la troisième catégorie et s'est déve­loppé de la filtration biologique. Mais, tandis que dans le filtre, la position de la pellicule de filtration est fixe et que le liquide, tout en passant par le filtre, se trouve en contact avec la pellicule oxydante, par contre, dans le procédé des boues acti­vées, c'est le contraire qiù se produit : les flocons de boue, mis en état actif et ser­vant de support aux microorganismes oxydants se meuvent dans le liquide même, flocons au contact énergique desquels les eaux d'égout s'épurent. En ce qui concerne le développement dudit procédé, on doit signaler les noms de Lowcock, Angus Smith, Dibdin, Dunbar etc., comme étant ceux qui y ont contribué et dont la méthode consistait à brasser les eaux d'égout avec la pel­licide biologique. Ce sont Clark et Cage qui, les premiers, ont découvert que la durée du processus épurateur peut être sensiblement abrégée en mélangeant pré­alablement l'eau d'égout à épurer aux flocons de boue développés et mis dans un état actif et en ne s'appuyant pas uniquement sur leur développement par aéra­tion. Le premier établissement a été réalisé en 1917 par Fowler, Ardern et Lockett à Manchester. Ils ont adopté le système continu et employé au lieu des tuyaux en fer perforé, des plaques poreuses en béton, par lesquelles l'air est insufflé dans l'eau usée (fig. 2, tableau 3). Les différents organes de l'installation d'épuration et les divers systèmes d'aération sont les suivants ; 1. Grille grossière et cribleur. Us servent à arrêter les substances les plus grossières et sont indispensables en vue de réduire au minimum la quantité d'air utilisée et afin d'éviter l'obtura­tion facile des interstices par lesquelles l'air est insufflé.

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