Vízügyi Közlemények, 1932 (14. évfolyam)
2. füzet - XII. Kisebb közlemények
42 Dans ce cas le barrage joue le rôle d'une poutre à trois articulations où l'articulation médiane, cependant, est une articulation imaginée. Enfin il calcule la valeur de la pression de l'eau nécessaire au relevage du clapet abattu (fig. 7). Après avoir examiné les efforts s'exerçant sur le barrage, l'auteur fait connaître les divers éléments de la construction, à savoir, les clapets amont et aval, les culées et les piles délimitant chacun des côtés. Les clapets amont et aval sont formés par des planches fixées sur les bordés des clapets. L'espacement des bordés est en moyenne de 2 m et ceux-ci sont ordinairement en tôle d'acier ou exceptionnellement en treillies. Le profil des bordés médians, ainsi que les articulations des clapets et le dispositif d'étanchéité des clapets amont et aval sont représentés sur la figure 8. La figure 9 indique les profils des bordés extrêmes avec les fourrures d'étanchéité. Il existe certain dispositif permettant les réparations des clapets pendant les manoeuvres, dispositifs avec lesquels on peut tenir les clapets debout sans pression d'eau intérieure. Deux différents modes de ce dispositif sont indiqués sur les figures 11 et 12. Celui indiqué à la figure 12 présente l'avantage que le clapet aval reste également debout. La manoeuvre du barrage s'effectue par le réglage du niveau d'eau se trouvant au-dessous des clapets, réglages que l'on opère non seulement par les petites vannes, mais encore par des dispositifs automatiques, (fig. 13). Après avoir décrit les différentes parties de ce type de barrage, l'auteur s'occupe de la manoeuvre de celui-ci. La manière dont se comporte le barrage en présence des matières charriées et des glaces détermine le degré de sécurité de manoeuvre. En ce qui concerne les barrages construits d'après le système Huber-Lutz, les expériences faites montrent que les matières charriées s'arrêtant peuvent être toujours facilement éloignées en abattant les clapets. Il y a seulement un inconvénient, à savoir que de temps à autre il faut lâcher l'eau sous les clapets afin de chasser de la cavité intérieure les dépôts plus fins laissés par l'eau. Il peut se produire, en effet, que si pendant un temps assez long on ne lâche pas l'eau se trouvant sous les clapets, les matières déposées gênent le rabattage des clapets. Pour ce qui est de la seconde condition de sûreté de manoeuvre à laquelle les barrages doivent satisfaire, c'est leur sécurité de manoeuvre lors de l'écoulement des glaces. D'après Geisse, ces conditions sont les suivantes : a) le barrage doit résister aux chocs et à la pression des glaçons sans qu'il en résulte des dommages ; b) les glaçons doivent passer le barrage sans entrave ; c) les parties mobiles du barrage ne doivent pas se souder par l'effet de la gelée au piles et aux culées \ d) en cas de congélation, les forces opérant les manoeuvres doivent être telles que l'on puisse, sans grandes difficultés, vaincre l'accroissement des obstacles sans que, par ailleurs, le barrage lui-même en soit endommagé. D'après les expériences faites pendant les hivers rigoureux des années écoulées, on peut dire que les barrages de ce type se sont parfaitement bien comportés et qu'ils ont satisfait à toutes ces conditions. On doit noter, cependant, que le sorbet flottant en causant certaines soudures et en pénétrant sous les clapets a causé de légers inconvénients, toutefois, nulle part on n'a enregistré de dangereux troubles d'exploitation, tandis qu' avec des barrages d'autre type, en présence de sévères froids d'hiver, pour maintenir le barrage en bon état de fonctionnement on a dû effectuer des travaux notablement plus grands.