O. G. Dely szerk.: Vertebrata Hungarica 1/1-2. (Budapest, 1959)

Dely, O. G.: Apercu de la litterature concernant les Tritons alpestris (Triturus alpestris Laurenti) 137-154. o.

Son diagnostic, auquel c'est LEYDIG /1867/ qui a attiré le premler l'attention dee herpétologuee , fait réellement preu­ve du fait, que l'auteur a parmi les animaux recueillis aux environs de l'université d'Altdorff de cette époque, déjà reconnu une nouvelle espèce, qu'il a dénommé Salamandra aquatioa . Il a même publié une image de la nouvelle espèce /Tableau II. figure 4/, image qui a cependant si mal réussi, qu'en contemplant le dessin, personne ne songerait à dire, que l'animal y reproduit aoit un Triton alpestre. Mon seule­ment que le nombre des orteile de l'extrémité postérieure est de quatre, et celui dee doigte de l'antérieure de trois, maie aueai et surtout que l'habitue général du Triton /?/ ne répond pae du tout à celui du Triton alpeetre et ne reflète même pas les caractéristiques générales du genre dee Tritu­rus . Uniquement la crête pointlllée suivant la ligne doraale de l'animal noua rappelle, que l'illustration publiée pour­rait bien être celle du mâle du Triturus elpeetrls /LAUREN­TI/. En dehors de WURFFBAINI même un autre a prie lee de­vants de LAURENTI. C'eet FRIES /1925/ qui nous rend compte du fait, que dans une étude de VALFASSOR /1689/ il a trouvé une description précédente de l'espèce en question. Il y avait en effet dans cet ouvrage une lettre d'un médecin nommé L0­RETUS, que ce dernier,en voyageant en Bade,ait adressé à un père jésuite, lettre déjà imprimée en 1668. Un dessin annexé figure deux êtres ayant l'air de salamandres, dont les di­meneione sont cependant phantaetiques et dont la reproduc­tion est également fautive /il y a sur les extrémités posté­rieures aussi bien quatre orteils,que sur les extrémités an­térieures quatre doigts/. Toutefois - dit FRIES - ils eont des animaux dans le genre des Tritons et appartiennent indu­bitablement à l'eepèce du Triton alpestre. Ceci eet d'autant plus probable, que le lac, où LORETUS ait trouvé lee «Tri­tons", était eitué dans une contrée montagneuse. D'ailleurs la coloration sombre du cSté dorsal, les côtés passés au

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