Századok – 1999
Tanulmányok - Tóth Endre: Szent Adorján és Zalavár I/3
SZENT ADORJÁN ÉS ZALA VÁR 39 L'étude présente eut les conclusion suivantes: 1. L'indication référant à Hadrien de la Conversio ne fait pas partie du texte original, mais l'intégration au texte du glossaire noté même dans l'archétype. L'indication: In qua ecclesia Adrianus martyr humatus pausat est contraire non seulement à l'usage du mot de la Conversio, mais celui de nombreux chartes contemporaines. Il manque le terme sanctus, la martyr Christi; dans le cas de la relique du martyr le mode de la rédaction est - on pourrait dire - unique p. ex. dans l'Arnulfinum: ad Mosaburch abbaciam, ubi sanctus Adrianus martir Christi requiescit. Cela veut dire que éa relique n'était pas encore àMosaburg lors de la rédaction de la Conversio ou bien l'auteur passa sous silence son arrivée. 2. L'église construite par des artisanats de Salzburg ne fut consacré ni par Liupramm, ni par l'archevêque Adalwin. La CBC mentionne seulement la construction et l'autorisation des activités ecclésiastiques faite par Liupramm, mais elle ne se sert pas du verbe consecravit ou du verbe dedicavit (cf. Annexe). L'église ne fut achevée donc avant 875. 3. Au nom de Saint Hadrie - indépendemment du fait que le „corpus" appartenait à qui -fut vénéré le martyr de la Nicodémie de qui la commémoration de translation romaine, née dans la haute moyen ge, était au 8 septembre. Les reliques pouvaient difficilement parvenir à Mosaburg par l'intermédiaire de l'archevêque de Salzburg, car dans ce cas la CBC aurait dû noter un tel fait correspondant à l'optique de l'oeuvre. C'était Method qui pouvait recevoir les reliques du pape en récompense lorsque celles de Saint Clément furent lui rendues. Ainsi les reliques pouvaient parvenir à Mosaburg avant la rédaction de la CBC qui peut justifier le silence de l'auteur. L'autre explication est la suivante: dans le cas ou les reliques sotn parvenues à Mosaburg après 875 (bien entendu avan 896, la conquête hongroise) qui devrait refléter l'augmentation remarquable de l'importance de la localité, c'est-à-dire: Mosaburg était la civitas regia d'Arnulf (en 890: Actum Mosaburc regia civitate, MGH DD Arnulphi Nr. 75., cela correspond aux vues de Isván Bona; on reviendra sur ce sujet). 4. La construction d'une église et la fondation de du monastère à l'honneur de Hadrien par Étienne peut être justifiée par les relation de parenté avec l'empereur Henri Π. Étienne 1er suivit la vénération de saint de son beau-frère au début de l'organisation de l'état et de l'église. On connat de la vie de Henri II - fait unique même dans l'empire - qu'au début de la campagne contre les Slaves, près de Merseburg, à Walbeck, "il prit l'épée de Saint Hadrien" et pria la victoire auprès Saint George, Saint Laurent et Saint Adrien. Le roi Étienne qui installa le culte de Saint George fortement vénéré en Bavarie, celuit de Michel vénéré spécialement par l'empereur (cf. la fondation de Bamberg et l'Aparitio) fonda à Zalavár - sûrement à l'exemple de son beau-frère - une église, ensuite un monastère en 1024 peut-être en mémoire de la mort de Henri II. 5. Le maintien de la vénération de Hadrien à Mosaburg jusqu'au XIe siècle approuve en tous cas que la population chrétienne locale du IXe siècle conservait sa propre culture même après l'occupation hongroise. SAINT ADRIAN AND ZALAVÁR by Tóth Endre (Summaiy) There is a Hungarian settlement called Zalavár by the River Zala in the Transdanubian region of the country, at the western end of Lake Balaton. It appeared first in the sources in the ninth century A.D. as Mosaburg, property of Priwina and Chozel, where churches were consecrated by the archbishops of Salzburg. In Carolingian Pannónia Mosaburg was a significant settlement, as testified by archaeological research conducted there in the last fifty years. According to the Conversio (c.ll. Losek 124.) Archbishop Liupramm dedicated a church to Virgin Mary there in 850: Postmodum vero roganti Priwine misit Liuprammus archiepiscopus magistros de Salzburc, murarios et pictores, fabros et lignarios. Qui infra civitatem Priwine honorabilem ecclesiam construxerunt, quam ipse Liuprammus edificari fecit officiumque ecclesiasticum ibidem colere peregit. In qua ecclesia Adrianus martyr humatus pausat. The church which is the burial place of Saint Adrian is mentioned also in the so-called Arnulfinum (MGH DD Arnolfi Nr. 184) that is said to be a fabrication prepared for Emperor Arnulf either in the second half or in the middle of the tenth century (according to former interpretations and Heinrich Koller, resp.). The worship of Adrian as a patron saint uniquely survived in Transdanubia after the Hungarian conquest. King Stephan I had a church built there in 1017 and