Századok – 1999

Tanulmányok - Hermann Róbert: Egy „végzetes” döntés születése. Magyar haditervek Gödöllőtől Komáromig 1849. április 7–29. II/253

MAGYAR HADITERVEK GÖDÖLLŐTŐL KOMÁROMIG ... 311 Róbert, Herman LA GENESE D'UNE DECISION FATALE. PROJETS MILITAIRES DE GÖDÖLLŐ À KOMÁROM, 7-29 AVRIL 1849 (Résumé) L'étude présente analyse l'un des problèmes le plus contesté de la lutte de libération hongroise: pourquoi la direction militaire se décida-t-il à reprendre Buda au lieu de persecuter l'armée impériale et royale à la fin de la campagne de printemps? D'après l'étude c'était une décision à la fois militaire, à la fois politique et elle ne peut pas êter interprétée uniquement par l'une ou l'autre de ces deux facteurs. Elle essaie de repondre aux questions suivantes par rapport au siège: qu'avait le but militaire de la deuxième partie de la campagne de printemps? A qui attribuer l'idées du siège de Buda? Quelles étaient les raisons politiques favorables au siège? Comment étaient la répartitions de forces militaires à la fin d'avril de 1849? Quelles connaissances possédait la direction de l'armée principale hongroise des manoeuvres et de intentions de l'armée impériale et royale? Comment déroula la conseil de l'armée de 29 avril 1849 qui proclama le siège. L'une de raisons du problème est que la correspondance entre Kossuth et Görgei possède beaucoup de défauts pour cette préiode et la genèse de la décision ne peut être reconstruée que par des sources secondaires. L'auteur analyse les mémoires existant de l'époque, présent leurs contradictions et prend en considération les documents de la gestion militaire hongroise. D'après lui le but principal politique était que Kossuth espérait l'approbation diplomatique de la Hongrie indépendante après la Déclaration d'Indépendance même par la reprise de Buda. Cela se prouve par les actions de mars-avril de Kossuth. L'étude présente approuve que Kossuth trouvait la libération de Buda comme le but principale militaire de la campagne de printemps. Parmi les raisons militaires se trouvent l'épuisement de l'armée nationale, les problèmes de ravitallement de munition, l'incertitude sur les aictions de l'adversaire et qu'un état tranquille peut être crée au milieu du pays par la prise de Buda. L'armée impériale et royale n'était pas démoralisée maigre ses pertes remarquables et pouvait concventrer deux fois plus de forces devant Vienne que celles possédées par Görgei à la fin de la campagne de printemps. Lors de l'évacuation de la capitale l'armée hongroise ne pouvait pas laisser sans garde l'entourage de Buda par la suit de l'armée de Jellasi lancée vers sud. Une autre question est que Kossuth critiquait ensuite cette décision et et il affirmait qu'il n'avait point de participation à cela Cependant le seul but réel au niveau militaire était la reprise de Buda. Les chiffres des contingents publiés à la fin de l'étude l'affirment. Une situation paradoxale se pose par l'effet de la recherche d'un souffre-douleur quit fait - depuis 150 ans - beaucoup cherchaient et cherchent le responsable d'une victoire. A FATAL DECISION. HUNGARIAN WAR PLANS FROM GÖDÖLLŐ TO KOMÁROM, APRIL 7-29, 1849 by Hermann Róbert (Summary) The study discusses one of the most controversial elements of the history of the Hungarian war of independence, namely the reasons of the Hungarian high command to decide for the recapture of Buda instead of pursuing the Austrian army at the end of the Spring Campaign. The author maintains that the decision was military and political at the same time, so it cannot be analyzed from a single point of view. As regards the siege the following questions arise: What was the military purpose of the second phase of the Spring Campaign? On whose initiative did the commanders decide for the siege of Buda? What were the political reasons supporting the siege? How far did the leaders of the main Hungarian corps know of the manoeuvres and intentions of the Austrian troops? What actually happened at the war council of April 29, 1849 when the decision was made? Uncertainties arise from the fact that the surviving correspondence of Kossuth and Görgei is incomplete, so the process of making the decision can be reconstructed only on the basis of secondary