Századok – 1998

Tanulmányok - Tófalvi Zoltán: Az 1956-os magyar forradalom visszhangja Romániában; Erdélyben V/989

AZ 56-OS FORRADALOM VISSZHANGJA ROMÁNIÁBAN, ERDÉLYBEN 1017 Zoltán Tófalvi LES REFLETS DE LA RÉVOLUTION HONGROISE DE 1956 EN ROUMANIE, EN TRANSYLVANIE (Résumé) Les reflets de la révolution et de la guerre d'indépendance hongroise de 1956 en Roumanie et en Transylvanie sont inconnus pour l'opinion publique hongroise. Les informations, par la suite du black-out hermétique, ne passèrent pas à l'autre côté de la frontière de la Roumanie et de la Hongrie. Les recherches des dernières années éclairèrent que la révolution et la guerre d'indépendance hongroises firent le plus fort écho précisément auprès les Hongrois de la Transylvanie. En plus l'automne de l'année 1956 est un moment exeptionnel de l'histoire des relations roumano-hongroises: des étudiants roumains des universités de Temesvár de Bucarest et de Brasso des intellectuels se solidarisèrent avec les insurgés armés de Budapest et de la campagne. 2 500 étudiants universitaires furent arrêtés à Temesvár dont 31 furent condamnés à prison. L'abattement de la révolution hongroise offrit à la dictature communiste roumaine un prétexte occasionnel à détruire l'élite des intellectuels hongrois. Plusieurs millers furent enfermés en prison, plusieurs dix milles personnes furent accablées par la suite des représailles. 15 personnes furent condamnées à peine de mort par procès tribunal, 14 furent exécutées. Les proches des exécutés en Transylvanie ne savent pas même aujourd'hui le lieu de repos de leurs bien-aimés alors qu'en Hongrie on rendit justice plus ou moins aux martyrs de la révolution. Le cynisme du pouvoir passe toutes les valeurs. Les "dossiers de Secou" sont toujours inatteignables aux chercheurs et à ceux qu'ils cernent directement, le Parlement s'attarde à accepter la loi. L'importance des reflets de 1956 en Transylvanie est que l'intégrité de la nation hongroise communiait, était présent à l'esprit dans les combats. Des étudiants, des universitaires essayèrent de passer la frontière naturelle pour aider les révolutionnaires. Ceux qui arrivèrent à y passer furent arrêtés par le régime kadarien et furent refoulés en Roumanie où ils pouvaient s'attendre la peine de prison la plus sévère. Les représailles infligeaient les Hongrois de Transylvanie plus sévèrement que leur proportion ne les expliquait La dimensions des arrestations se manifeste par le fait que mille personnes furent accablées à propos des mouvements de l'Alliance des Jeunes Hongrois de Transylvanie articulée à Brasso. 77 personnes furent condamnées là. L'Alliances des Jeunes Aspirants àla Liberté fonctionnait à Nagyvárad, 504 membres furent arrêtés. Seul le tribunal de Marosvásárhely rendait des sentences contre 700 personnes d'environs. D'après mes comptes 6000 ans de peine de prison infligeait les Hongrois de la Transylvanie! Les recherches sont difficiles car les données officielles sont inatteignables, les participants des événements ont peur toujours des représailles ultérieures. Il est de caractère de fait: même des étudiants de douze-quatorze ans furent condamnés à prison de 2-4 ans parce qu'ils avaient manifesté leur communion avec la révolution hongroise. Des commémoration de 40 ans de trois grands procès de Transylvanie auront lieu cette année: les Hongrois commémoront aux 10 et deux exécutés du "procès Szoboszlay", et du groupe d'Érmihályfalva, ainsi qu'à ceux qui furent battus à mort dans les prisons. Le procès caractérisé par le nom du juriste du droit international dr. István Dobai est remarquable parce que ce fut le premier cas où on essayait de faire savoir les plaintes des Hongrois de Transylvanie à l'ONU. Tels plans furent envisagés par les membres de l'Alliance des Jeunes Hongrois de Transylvanie. Les recherches ultérieures doivent constituer la chronique d'aspiration intégrale de l'histoire de 1956 en Transylvanie. REACTIONS TO THE REVOLUTION AND WAR OF INDEPENDENCE OF 1956 IN RUMANIA, ESPECIALLY IN TRANSYLVANIA by Tófalvi Zoltán (Summary) The Rumanian, especially Transylvanian reactions to the Hungarian revolution and war of independence of 1956 are still unknown to the Hungarian public. The news-ban has been complete. Recent research has, however, found that the Hungarians of Transylvania reacted the most strongly to the events on the other side of the frontier. At the same time, the autumn of 1956 was