Századok – 1991
Tanulmányok - Fügedi Erik: Sepelierunt corpus eius in proprio monasterio. A nemzetségi monostor I–II/35
66 FÜGEDI ERIK 145 Györffy I. 119-120. 146 Αζ egyik Ják nb. Istvén (Karácsonyi id.m. II. 250), a másik a Csák nembeli. 147 Fiigedi, id.m. (Ispánok stb. mint 19. j.) 38. 148 Ezek Lukács érsek, a két Ugrin, Benedek és István eszt. érsek. Erik Fügedi SEPELIERUNT CORPUS EIUS IN PROPRIO MONASTERIO LE MONASTERE GÉNÉRIQUE (Résumé) Du 11' siècle jusqu'à la Réformation en Hongrie existaient 91 monastères fondés par les privés'functionnant sous le patronage pratiqué par la collectivité des membres des branches ramifiées d'un clan: monastère générique (monasterium commune in generatione). À partant de ce phénomene les historiens hongrois formaient la conception du monastère-clan et ils croyaient que ces monastères étaient fondés collectivement par les membres du clan et entretenus comme a sépulture commune du clan entier ou d'une branche de celui Les 91 monasteres (28 chanoines bénédictins, 9 prémomtrés, 3 cisterciens, 3 augustins et 3 prévotés séculiers, l'appartenance des autres est inconnue) functionnaient sous l'autorité du 35 patronages de 108 clans aristocratiques connus, donc la fondation d'un monastère ne peut être jugée comme attitude générale. L'étude analyse de deux points de vue (ecclésiatique et social) la fondation et le développement de ces monastères. De point de vue ecclésiastique on peut constater que la fondation des monastères est toujours l'action d'une personne motivée par la religion et était effectuée par la permission de l'ordinateur (Ordinarius). La plupart de ces chartes de fondation était perdue pendant les ciècles orageux il y avait seulement 11 qui étaient conservées: la plus antérieure est datée en 1061, la postérieure en 1251. Il arrivait que la fondation est passée avec la parole, sans documents. Dans les U-12e siècles on a nommé la maison conventuelle monastère propre (monasterium proprium) et malgrée que en 1183 on employait l'expression „patron du monastère" (patrónus monasterii): l'artistocratie hongroise considérait les maisons conventuelles comme sa propriété, et les traitaient comme ça. Le patronage ne s'affirmait que dans la terminologie: l'incorporation (incorporatio) n'était passée que dans un cas unique. Les monastères sont restés sous la juridiction (iurisdictio) de l'évéque diocésan. Le destin des monastères après leur fondation était déterminé par l'ordre de succession particulier de la Hongrie, en vertu de quoi la propriété était partagée dans toutes les générations parmi les fils, et si une branche s'est étiente les immobiliers devenaient l'héritage des parents paternels les plus proches. Si tels héritiers n'existaient pas: ce immeubles étaient dévolus à la Couronne. Les monastères dévolus à la Couronne devenaient plus tard l'objet des donations royales malgré que Honorarius III en 1221 avait demandé le roi Anflrás II de rendre ces monastères a l'évéque. Le monastère propre (monasterium proprium) n'était pas divisible, et le patronage non plus, ainsi tous les deux étaient gardés comme propriété commune ou en choisissant entre eux un procurateur (procurator) ou en divisant les propriétés en circonscriptions les avaient gouvernés alternativement. Ce système amenait à la sécularisation forte des propriétés monastiques et rpbablement à la cessation du monastère. Cela aurait été arrivé d'autant plus facilement car les monastères η 'avaient aucun contact avec les habitants locaux excepté les prémontrés qui avaient exercé conséquemment sur leurs propriétés le pastoral. L'attitude de la noblesse préférait aussi ce dévéloppement. Les fondateurs rte prenaient l'abbé leur partenaire plutôt leur employé.Ils ne voulaient même pas installer leurs enfants dans le monastère: dans la premiere moitié du 13e siecle les cléricaux célébrés aristocratiques sont devenue des prêtres séculiers et prélats quant à leur statut social. Les patrons quand meme étaient attachés aux monastères. D'une part pour les raisons sentimentales· car leurs ancêtres étaient y enterrés et euy -mêmes y choisissaient leur sépulture- de ce point de vue était juste que les monastères formaient une relation pieuse entre les membres du clan, - d'autre part pour une raison financière parce que „l'administration" des fortunes des monastères aurait pu tirer du profit. Le fait que le monastère représentait la même valeur qu'un chateau au cours de l'estimation des immobiliers et les églises s'étaient construites à la mode des monastères (ad modum monasterii) aussi, appartenaient à cette raison.