Századok – 1981

TANULMÁNYOK - Mérei Gyula: A Magyar Királyság külkereskedelmi piaci viszonyai 1790 - 1848 között 463/III

MAGYARORSZÁG KÜLKERESKEDELME 1790-1848 KÖZÖTT 521 défavorables d'autre côté, provoquées par les interdictions et par les tournants de la situation militaire. Il ne perd pas de vue l'augmentation en bond du commerce de transit des produits dits coloniaux, due au blocus continental, ni les favorables possibilités d'écoulement pour certains produits agricoles, et même c'est dans ce fait qu'il voit la principale source de la consommation intérieure, divergente en qualité et quantité selon les couches de la population. Pour la période d'entre 1815 et 1848, il traite d'abord le commerce extérieur de la décennie de 1819 à 1828 avec les provinces héréditaires et avec les pays en dehors de l'empire des Habsbourgs, ensuite il analyse l'influence qu'eut sur le commerce extérieur l'essor entre 1885 et 1847. D suit ce processus avant tout dans le contexte des effets stimulants de la révolution industrielle qui prit son élan vers la fin des années 1820 dans les provinces héréditaires allemandes-autrichiennes, tchèques­moraves et slovènes. Il présente tout cela comme survenu en fonction des mouvements du marché mondial. Il démontre que conformément à la direction des mouvements du marché des changements d'ordre survinrent dans les exportations agricoles de la Hongrie. Les céréales occupaient la première place dans les exportations jusqu'en 1815, mais leur prix fut dépassé par la laine qui, malgré la prédominance sur le marché européen, dans le dernier tiers des années 1830, de la laine australi­enne, ne succombait pas à la concurrence jusqu'en 1848, du moins dans la consommation intérieure des territoires sous domination des Habsbourgs. Outre le système de protection dounaière, la qualité améliorée de proche en proche y avait également joué son rôle. L'augmentation des prix du porc a poussé à intensifier les exportations et a incité les éleveurs à se tourner vers les espèces de charcuterie. La production et l'achat du tabac augmenta également, bien que le tabac hongrois, surtout à cause de sa qualité plus faible, due surtout à la manutention négligée, se ressentit davantage que ses concurrents étrangers de la concurrence du tabac virginien et de la baise générale des prix européens du tabac. Les possibilités d'exportations furent facilitées par l'annulation de monopole d'exportation du tabac d'Abaldo (1819). Dans la dernière partie de l'étude on trouve l'analyse du bilan du commerce extérieur et de la structure des exportations. L'auteur arrive à la supposition que, à partir de 1846, ce bilan pouvait revenir passif, mais, comme le souligne l'auteur, ce ne devrait pas être pris nécessairement pour un phénomène négatif parce que dans l'augmentation des importations un rôle important incombait au bond, entre 1841 et 1846, de l'importation des produits industriels servant à la modernisation de l'infrastructure et à la production. Dans les décennies précédentes l'importation de tels articles était nulle ou minime (par exemple des rails ferroviaires, des machines et des pièces détachées pour machines). Une autre raison indiscutable de ce bilan passif pourrait être l'augmentation égale et considérable de la demande au marché intérieur en merchandises non productives, ce qui était étroitement lié au l'argissement de la production et de l'exportation des produits agricoles. Dans la structure des exportations il y avait un changement étonnant, notamment la valeur des matières premières et des produits semi-finis exportés dépassait celle des produits agricoles exportés. Dans ses conclusions l'auteur attire l'attention sur les particularités, et leurs sources, qui distinguent le commerce extérieur du Royaume de Hongrie de celui de bien d'autres pays de l'Europe Centre-Orientale. Π confronte cette valeur à celles atteintes par les provinces héréditaires des Habs­bourgs, les Etats allemands réunis dans la Zollverein et la France, et enfin il expose le rôle que la valeur accrue du commerce extérieur avait joué dans la réduction du retard de l'économie hongroise.

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