Századok – 1980
Tanulmányok - Péter Katalin: Az erdélyi társadalom élete a 17. század első felében 575/IV
AZ ERDÉLYI TÁRSADALOM A 17. SZÁZAD ELSŐ FELÉBEN 599 En dehors des changements dans la maison et dans l'entourage immédiat il y a une autre nouveauté dans la vie paysanne, les vêtements fastueux, destinés à plaire. Dans le costume populaire transylvain, au début du 17e siècle, se généralisent les vêtements de fête ornés de motifs colorés tissés et brodés, les bijoux portés dans les cheveux, au cou et à la taille. L'arrangement des jardins et la production du vêtement bien décoré, ajoutent de nouvelles douleurs au travail des paysans. C'est une manifestation de ce que, même pour les couches inférieures de la société, le travail peut devenir un moyen d'une distraction de niveau plus élevé. Toutefois, cette transformation illusoire du travail n'est qu'un éclat qui ne rend que plus sensible l'essence réelle, notamment que le travail ne sert point la distraction de ceux qui l'exécutent. Conformément à cette prise de conscience, dans la'première moitié du 17e siècle apparaissent les méditations sur la valeur du travail. Dans la littérature de colportage plus ambitieuse, plusieurs ouvrages transylvains traitent le travail avec un estime extraordinaire, sur le même ton que les poètes emploient pour chanter les vertus des preux. Le travail commence à être en honneur puisque la demande de main d'oeuvre ne cesse de croître considérablement. La grande mutation que connaît à l'époque moderne la vie des classes élevées se fait sentir pour ceux qui produisent les biens nécessaires pour la vie dans les nouvelles exigences envers leur travail. Ces nouvelles exigences exercent une influence sur la paysannerie dans un double sens. D'une part, elles pèsent de plus en plus lourdement, car dans les exploitations seigneuriales, où le propriétaire veut rester autant que possible indépendant du marché, il s'appuie dans la plus grande mesure possible sur la corvée des serfs. Cela aboutit, d'autre part, à imposer des aspects fort variés à la paysannerie. En tant que classe, elle produire les artisans les plus variés. Personnellement aussi, le serf devait s'épanouir, devenir un homme de la Renaissance dans la culture de la vie pratique, pour pouvoir répondre aux exigences manifestées envers son travail. Cette culture de la vie pratique n'a pas de rapports avec la culture assimilable par la lecture, avec des livres. Ceux qui veulent avoir une culture intellectuelle doivent parcourir en Transylvanie un chemin extrêmement dur. Ce nonobstant, les enfants de serfs fréquentent en très grand nombre les écoles. Ceux-là, souvent de retour d'universités célèbres, provoquent dans de petits villages, parmi des paysans illetrés, le désir de se cultiver et intensifient ce désir. À côté des princes transylvains, protecteurs des écoles, ce sont au fond eux qui deviennent les vrais organisateurs de la scolarisation en Transylvanie. Les professeurs de ces écoles ont déjà une tâche moins dure à remplir. C'est avec des élèves qui, au prix d'efforts tenaces, y sont arrivés qu'ils préparent des réformes d'enseignement pour importer en Transylvanie l'esprit scientifique moderne. Leur activité rencontre une large attention de la part de la collectivité et une ouverture d'esprit toujours prêt à accueillir tout ce qui est nouveau.