Századok – 1976
Tanulmányok - Kerekes Lajos: A Habsburg-restaurációs kísérletek és az osztrák–magyar viszony 1922-ben 3/I
60 KEK EKES LAJOS ствовали решению бургенландской проблемы — последнего спорного вопроса, полученного в наследство от эпохи дуализма. Вопросы, связанные с этими событиями, рассматриваются в статье на основе документов, хранящихся в архивах Вены, Бонна, Будапешта. Автор использовал также такую ранее недоступную рукопись, как мемуары Густава Граца, и неизданную работу по истории Венгрии между двумя мировым ивойнами. L. Kerekes: Tentatives de restauration Habsbourg, et les relations austro—hongroises en 1921 Les tentatives de restauration des Habsbourg en Hongrie qui ont eu lieu au printemps et en automne 1921 avaient un impact immédiat, sur les relations entre l'Autriche et la Hongrie, â une periode où la question de Burgenland issue de la dislocation de la Monarchie Austro-Hongroise n'a pas encore été résoulue. L'analyse de ces deux tentatives offre l'occasion à comparer les rapports sociaux dans les deux pays sortis des troubles révolutionnaires: la république autrichienne et le régime contrerévolutionnaire hongrois et à l'examen de la base sociale de l'idée monarchiste dans les deux pays. L'importance d'une éventuelle restauration des Habsbourg a largement dépassé les frontières de l'Autriche et de la Hongrie. L'issue de cette tentative pouvaient influencer l'avenir de la réorganisation du bassin du Danube et de tout système de Versailles. Les témoignages des archives allemandes, autrichiennes et hongroises prouvent que les cercles royalistes, conservateurs des classes dominantes françaises donnaient leur aide à cette entreprise tandis que les nouvaux Etats nés sur les ruines de la Monarchie y opposaient fermement et energiquement. Le danger de la restauration a contribué à la constitution de la petite Entente. Après la faillite du premier putsch de Charles IV les négociations sur Burgenland continuaient entre l'Autriche et la Hongrie. A la suite des pourparlers sans résultat, et des médiations le chanceliier Schober et le premier ministre Bethlen ont signé le protocole de Venise le 13 octobre 1921 qui semblait mettre fin au conflit autour Burgenland. Peu après la signature de ce protocole le 22 octobre 1921 Charles de Habsbourg a essayé encore une fois de s'accaparer du trône de la Hongrie. Parmi les souteneurs secrets étaient encore cette fois d'importants personnages fiançais. Les putchistes se rendaient compte qu'après une résolution paisible de la question de Burgenland et l'évacuation militaire de la zone des frontières la récupération du trône hongrois aurait été impossible. Les gouvernements des Etats voisins ont réagi encore plus énergiquement lors de la deuxième apparition de Charles de Habsbourg en Hongrie. Ils ont mobilisé leur force armée et exigeaient des garantis des grandes puissances contre une tentative répétée (désarmement hongrois sous le contrôle de la petite Entente, interdiction de toute propagande révisionniste et punition de ceux qui en sont responsables, satisfaction totale aux prescriptions de la traité de paix, évacuation de Burganland, indemnité des frais de mobilisation à la petite entente etc.) Des exigences n'a été retenue par la Conférence de Paris que la détronisation des Habsbourg. L'effet qu'exerçait le deuxième putch de Charles de Habsbourg en Autriche a bien prouvé que la Maison des Habsbourg a été battue en Autriche car les partis parlementaires autrichiens ont réfusé presque unanimement la possibilité d'une restauration. Contrairement à ce qui se passait en Hongrie, même les fidèles secrets des Habsbourg à Vienne n'ont pas osé soutenir ouvertement l'aspiration de Charles sur le trône. Malgré de certaines insistances Schober s'est tenu au compromis conclu à Venise pour maintenir l'alliance avec les forces hongroises conservatives et contrerévolutionnaires. Le 14 décembre le référendum tenu à Sopron a rendu plus aiguë la contre verse austro —hongroise pour une période mais finalement à contribué a en finir avec le problème de Burgenland, dernière question irrésolue du passé dualiste. Ce sont les questions traitées par la présente étude appuyée sur des matières des archives de Vienne, Bonn et Budapest et sur des manuscrits inédits — comme le mémoire de Gusztáv Gratz et son ouvrage sur l'histoire de l'entre-deux-guerres hongroise.