Századok – 1975
Tanulmányok - Pach Zsigmond Pál: A Levante-kereskedelem erdélyi útvonala I. Lajos és Zsigmond korában 3/I
32 J'ACH ZSIGMOND PÁL Сухопутный путь, идущий в направлении Венгрии, конечно, н е был каким-нибудь «главным путем» левантийского товарооборота, но в известной мере мо жно провести параллель между ним и путем, идущим со стороны Черного моря в Польшу . Zs. P. Pack: La route transylvanienne du commerce levantin à l'époque des rois Louis I et Sigismond Résumé Est-ce que la route du commerce levantin traversait la Hongrie du moyen âge — c'est l'objet du discussion séculaire de la littérature historique. Quant aux XIVe — XVe siècles le débat historiographique — pour ainsi dire depuis la fin du siècle passé, à la différence des opinions précédents — rendait acceptée une telle opinion selon laquelle il n'existait pas un tel rapport commercial continental direct entre la Hongrie et le Levant qui aurait mis en vente des épices, des «articles du Levant»; ceux-ci parvenaient en Hongrie seulement par un biais, du côté de l'Ouest, à l'aide du commerce méditerranéen de Venise. L'importation qui venait de la direction de l'Est, de la région de la Mer Noire et traversait la Transylvanie — selon cette opinion — n'est pas démontrable sur la base des sources. C'est la question que l'auteur justement examine. Il démontre sur la base des chartes de Hongrie, de Transylvanie, de Valachie et de Moldavie du dernier tiers du XIVe siècle et du premier tiers du XVe siècle qu'on importait continuellement du poivre, du safran et d'autres «marchandises maritimes» du côté des colonies de Gênes de la Mer Noire, surtout à travers la Valachie en Transylvanie et après en Hongrie. L'auteur considère l'argumentation comme réfutée selon laquelle la Hongrie du moyen âge pouvait acheter des «articles du Levant» seulement du côté de l'Adriatique c'est à dire par la voie de la navigation méditerranéenne. Il apprécie dans la lumière de celui-ci la politique commerciale orientale du roi Sigismond (qui est souvent condamnée). La route continentale qui tendait à la Hongrie n'était pas évidemment la «voie principale» du commerce levantin mais il est possible le mettre parallèle avec la route qui conduisait à la Pologne du côté de la Mer Noire.