Századok – 1969
Tanulmányok - Bónis György: A személynök és bírótársai a Jagellók korában 5/I
A SZEMÉLYNÖK ÉS BÍRÓTÁRSA] A JAGELLÓK KORÁBAN 29 moyenne ne dut pas pénétrer au collégial judiciaire vu qu'elle y avait sa place déjà auparavant. Ce qui est neuf dans les articles de loi répétés à presque toutes les diètes et opposés les uns aux autres c'est, d'une part, l'établissement du nombre des assesseurs non aristocrates dans le but d'obtenir la parité ou bien la majorité de la noblesse, et d'autre part, l'admission dans le conseil royal de la présence des assesseurs judiciaires. (C'est pourquoi on les appelait souvent consiliarii.) En les examinant un par un ils furent des nobles aisés et personnages dirigeants de leur comitat. Vers le règne de Louis II (1516—1526) une certaine équilibre se forma dans le corps de la cour judiciaire: d'une part entre les oppositionnels et les partisans de la Cour (là il faut cependant tenir compte des dissidences) et d'autre part entre les différentes régions du pays. Sinon machinalement, le corps des assesseurs représenta grosso modo la classe dominante de toutes les unités régionales. Quant à leur érudition un seul conseiller (I. Pakosi) put bien être étudiant à l'Université de Vienne et un autre (Gy. Derencsényi) disposa de l'éducation de son fils. Il est évident que cette couche d'assesseurs n'appartint ni à la série des humanistes de la chancellerie ni (à quelques exceptions près) à celle des juristes connaissant la pratique. Leurs connaissances juridiques insuffisantes relèvent encore mieux l'importance de la partie compétente du conseil judiciaire, à savoir celle des quatre protonotaires. Les chartes les mentionnent maintes fois commes «des juges ordinaires» du pays. En fin de compte l'anarchie avait régne dans la juridiction ainsi que le constatent les rapports du nonce pontifical, Burgio, et la lettre ouverte que le secrétaire F. Báchv avait rédigée contre I. Werbőczy.