Századok – 1957

Bibliográfia - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1957. január 1.–június 30.) 919

RÉRüMTí 943 mentale, la Fabrique de Manfréd Weiss et la Fabrique de Waggons de Győr se sont mises, avec un investissement se chiffrant à 1 milliard de Pengős à la fabrication en série. (Types Me-109 et Me-210.) En 1943, par l'acroissement des investissements, la capacité de la Fabrique de Manfréd Weiss fut de 200 élevée à 300 moteurs, celle de la Fabrique d'Armes Danubienne et de la Fabrique de Waggons de Győr de 60 à 75 coule­vrines. Les usines de Pestjőrinc viennent, elles aussi, de se relier à la production (avec une capacité de 30 coulevrines par mois.) Les premières machines furent achevées en 1942, mais la capacité totale ne fut atteinte qu'au début de l'année 1944. En connexion avec le développement de l'industrie aéronautique, l'industrie de la télétechnique, celle de la mécanique de précision et de l'éléctrotechnique connurent, elles aussi, un développement notable, industries, qui recevaient des commandes plus considérables pour la fabrication des articles pour le montage des avions. (Standard, Usines d'Optique Nationales, Gamma, etc.) Par rapport à la fabrication du matériel de guerre, l'industrie mécanique a atteint un haut degré de développement, et bien qu'au cours des années 1944—46 une partie notable des investissements nouveaux vient d'être anéantie, après la libération l'industrie hongroise était pourtant en état de se mettre au service de la reconstruction avec une capacité qui dépassait de beaucoup celle d'avant-guerre. M. MADELEINE SOMLYAI : LES LUTTES DES PAYSANS PAUVRES DE TURKEVE POUR LA TERRE EN 1946—46 La démocratisation du pays commencée après la libération, mais avant tout la réforme agraire mit, dans la vie politique et économique, les milliers de paysans pauvres sur le champs de bataille. La présente étude, en examinant la réforme agraire effectuée à Turkeve, nous présente la résistance ferme et l'attitude révolutionnaire de la paysannerie pauvre de Turkeve, fait qui a contribué pour beaucoup à faciliter la transformation démocratique. Dans cette grande ville habitée de paysans, vu la répartition des propriétés foncières et la stratification sociale, la réforme agraire n'a pu être effectuée que par suite des luttes exacerbées menées sur le terrain politique et social. Comparé à la pratique appliquée dans les différentes régions, et en dépit du décret ayant trait à la réforme agraire, la Commission locale pour la réforme agraire vient de revendiquer aussi les terres des koulaks qu'elle distribua aux paysans pauvres. Là, en effet, les grandes propriétés terriennes à distribuer aux termes du decret étaient peu nombreuses, par contre beau­coup plus grand fut le nombre des hommes pauvres qui attendaient la distribution des terres. Cette contradiction fit naître de longues luttes pénibles. La lutte des paysans pauvres sous ce rapport fut d'autant plus grave, car la confiscation des propriétés fonci­ères de la paysannerie aisée compromettait la politique de la coalition. Los communistes, membres de la Commission pour la réforme agraire étaient bien conscients de cette cir­constance et s'efforçaient, donc, de se gagner l'appui de la loi. Le rôle dirigeant qu'avait­le Parti Communiste au pouvoir, rôle qui dans la période d'après les élections ayant eu heu en automne de l'année 1946 connut un certain recul, vient de se raffermir, apporta enfin une solution à ce problème. Les paysans pauvres de Turkeve, en dehors des luttes menées pour le droit de propriété des terres, devaient travailler dur même pour leur récolte. Ils ne disposaient pas de bétails, de graines de semence, ni de machines agri­coles. La paysannerie pauvre de Turkeve s'engagea de bonne heure dans la voie de l'éco­nomie coopérative, fait, dont certaines raisons renvoient à la réforme agraire de 1945.

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