Századok – 1956
BIBLIOGRÁFIA - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1956. január 1. — június 30.) 854
882 RÉSUMÉ contre Kossuth. Très problement, c'est à partir de ce moment-là que l'attention de Marx s'est portée sur Szemere et que leurs relations sont devenues plus intenses. Pendant une année, Marx et Szemere correspondaient par l'intermédiaire de connaissances commîmes. Bien entendu, le leitmotiv de leur correspondance était Çossuth. Marx espérait obtenir de Szemere des renseignements provenant d'une source digne de foi sur les circonstances et l'émigration hongroises, •— renseignements d'ailleurs assez préoccupés et fort difficiles à contrôler. En 1854, les relations de Marx et Szemere devinrent, provisoirement, moins intenses, et les attaques de Szemere contre Kossuth moins fréquentes, à cause des ennuis de famille de Szemere. En 1858, leurs relations se sont de nouveau intensifiées. La raison en est à chercher dans la situation financière de Szemere qui dut subir dans ce temps-là de graves pertes, et.— pour se rétablir — commença à s'occuper de la vente des vins de Tokaj aux débauchés de l'Europe Occidentale. Pour ses affaires d'Angleterre, il eut besoin de l'assistance de Marx, celui-ci l'aida volontiers. C'est par la vente des vins que Szemere entra en relations avec Engels. C'est l'époque des mouvements hongrois contre l'absolutisme et en même temps celle de la reprise des luttes de libération nationales en Europe. C'est pourquoi les relations de Marx et Szemere deviennent .plus vives que jamais. (Une lettre inédite de Marx est publiée dans la présente étude.) C'est également alors qu'ils se donnent rendez-vous. Naturellement, le leitmotiv de la conversation et de la correspondance est toujours Kossuth. Pour le «Herr Vogt» de Marx, les renseignements sur Kossuth sont fournis par Szemere. Cependant, Marx n'ignore plus qu'il a méconnu Szemere. Il en fait la découverte en traduisant en anglais — conformément au désir de l'auteur — «La Question Hongroise 1848—1860» de Szemere. Jusqu'à ce temps-là, il a toujours considéré Szemere comme démocrate de gauche, et voilà que celui-ci se montre prêt à s'allier à Napoléon III ; déplus, après la charte d'octobre, Szemere se déclare pour la «réconciliation» et pour le compromis avec les Habsbourgs. C'est pour cette raison que leurs relations commencent à se refroidir ; — il en est de même entre Engels et Szemere. Le 18 décembre 1860, le nom de Szemere est mentionné pour la dernière fois dans la correspondance de Marx et Engels. Au cours des années 1861—1862, Szemere était plusieurs fois en Angleterre ; il est à supposer qu'il ait rencontré Marx. Cependant, même le «Journal» de Szemere n'en fait point mention. Des contrastes violents se sont constitués entre eux, leurs relations devinrent de plus en plus pénibles et finirent par cesser complètement. Ces relations n'en sont pas moins remarquables pour l'histoire des rapports de Marx et de l'émigration hongroise. A kiadásért feïel az Akadémiai Iviadó igazga ója Műszaki felelöí: Szöllósi Károly