Századok – 1878

KÁROLYI ÁRPÁD: Adalék a n.-váradi béke s az 1536-1538. évek történetéhez - II. 687

KÁROLYI ÁRL'ÁDTÓL. 719 dója lenni, hogy azt a maga hasznára fordítsa s azokat, a kik az én pártomon vannak, ily módon is a maga részére megnyerje ; a mint eddig is titkos üzelmeket folytatott némelyekkel De azon esetben, ha küldend valakit a lundihoz az ön követékez a végzéshez elegendő hatalommal, bizony magam sem óhajtok semmit jobban, mint jó végét érni a dolgoknak. — A mi pedig hadaimat s készületeimet illeti, biztosítom felségedet, hogy e nyáron amúgy is kényszerítve leszek alattvalóim maradékát meg­védeni, mert különben őket is könnyen elveszteném, de kénysze­rítve vagyok Zápolyát is fegyverrel birni valami észszerű egyez­kedésre s ha egyátalában nem lehetne, úgy legalább annyi hasz­not húznom a fegyver alkalmazásából, a mennyit lebet.« Du fait de Hongrie j'ay monseigneur bien entendu tout ce que m'en auez escript, mesmes votre aduis pour venir a appoinctement auee le vayvoda. Et dieu sçait que c'est la chose de ce monde que plus je desire ; car il ne seroit venir tant peu d'apparance et sehurto que je la voulsisse refurer. Mais, monseigneur, l'exemple du passe, des tromperies dudict vayvoda qu'il a use du passe me font auoir bonne experience de ses dissimulations et malignitez. Car toutes les fois qu'il a envoye et fiit pourchasse pour appoinctement et mesmes quant il envoya der­nièrement d'enuers vous et qu'il fit depuis aller ledict de Lunden d'enuers luy, ont tousjours este choses vaynes et dissimulations et sans bon vouloir quelconque de venir audict appoinctement ; mais bien pour tirer et assentir de moy et des myens tout ce qu'il pourroit pour en faire son prouffict, ainsi qu'il a fait jusques il present. Parquoy me suis (et non sans grand fondement et occasion) depporte de nonluy declairer mon intention, car il ne desire aultre chose que de attirer le fond de mon vouloir et dicte intention pour après en faire son prouffict et en de­clairant et relevant le tout a ceulx tenans mon party et aultrex, me faire par ce moyen perdre leur deuotion et les gaigner il la sienne, comme en semblable praetique il a desia fait d'aulcuns Mais en ce cas qu'il envoj'e quelcun cnuers ledict sieur de Lunden vostre am­bassadeur avec souffisant et ample pouuoir pour conclure, je ne desire biens plus que de pouuoir venir a vne bonne fin. — Et touchant de l'armee que je fais, vous asseurc monseigneur que je suis de ce este contrainct pour deffendre la reste de mes susgets, sans quoy eusse nulle faulte perdue iceulx pour le contraindre a venir a quelque raisonnable appoinctement et oucas que a icclluj; ne voulsist venir, faire mon prouf­fict le mieux que pourray 153 7. apr. 12. Egykorú másoló­könyv. Századok, 1878. 49

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