Diaconescu, Marius (szerk.): Nobilimea romanească din Transilvania (Satu Mare, 1997)

Tóth István György: A kisnemesség szerepe és társadalomképe a 18. században

Au cours du XVIII e siècle on a colonisé en Hongrie de nombreuses familles de paysans anoblis a l'époque de la domination ottomane. Il n'est pas étonnant donc qu'au début du XVIIIe siècle les nobles représentaient environ 20% de la population. Des annoblissements massifs auront lieu pendant la deuxième moitié du XVIII e siècle, à l'époque de Leopold I (1657-1705). Les diplômes nobiliaires étaient émises à Viena et enregistrés dans "les livres royaux". A l'encontre des siècles antérieurs, ces diplômes de blason (annales) n'étaient plus accompagnés de dons en domaines. Les bénéficiaires, privés de domaines et paysans serfs, jouissaient en échange d'immunité d'impôts et de douanes. Bien que du point de vue juridique existât le noble ordinaire, en réalité on distingne deux catégories bien différenciées: les nobles possesseurs de domaines et les petits nobles. Le seuil de délimitation au niveau du XVIIIe siècle était un domaine d'au moins 100 arpents. Cette délimitation est saisie par la façon de s'adresser à quelqu'un aussi: praenobiles, generosus et perilustrs pour les nobles possesseurs et nobilis pour les petits nobles. Vers la moitié du XVIII e siècle les 350.000 petits nobles étaient environ 90% de la totalité, des nobles de l'Hongrie. Ni dans le cas des petits nobles non plus on ne peut parler d'une catégorie homogène. Les tennes avec lesquels on les identifie sont eux aussi variés, nuancés, légèrement ironiques, on va rencontrer dans les documents "des nobles de sept pruniers "dont toute la fortune imobilière se limitait àun jardin à sept pruniers; "nobles des sandales des paysans" qui ne pouvaient même pas se permettre de chausser des bottes, chaussant des sandales des paysans comme les paysans serfs; "nobles taxalistes" qui payaient des impôts (taxae) pour la terre; "nobles curialistes" possesseurs d'une seule de la grandeur de celle des paysans serfs (nobiles unius sessionis); "nobles annalistes" qui avaient seulement un blason nobiliaire, privés de terre, terre qu'il prenaient à louage le plus souvent des grands propriétaires fonciers; de nombreux annalistes pratiquaient divers métiers pour assurer leur subsistance ou se faisaient embaucher chez les grands 233

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