Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

Les implications confessionnelles du Concile de Florence 59 formei, ce qui explique le manque d’une vie religieuse catholique normale. II propose 1’adoption du terme hétérorthodoxe pour ce genre de catholiques. II admet l’existence de certaines options radicales, détérminées par un opportunisme social145. Le raccordement de ces conversions aux suites de Concile de Florence doit étre effectué ayant une certaine reserve. En Haţeg aussi cette période coincide â Faffirmation et â la reconnaissance du statut nobiliaire de la féodalité roumaine. Au XV? siécle A. Verancsics gárdáit encore le souvenir du fait que les roumains de Haţeg avaient été anoblis, suite de leur participation aux campagnes militaires de Jean Hunyad146. Les cas de passage au catholicisme doivent étre mis en correlation ä Involution sociale, â ce cursus honorum qui implique, pour les nobles roumains, des compromis religieux aussi. L’évolution des élites roumaines peut étre encadrée ainsi: knéz, knéz reconnu au diplome, noble. Ayant acquis le titre de noble ii aspire â s’encadrer â la structure respective, en résout le compromis et l’opportunisme religieux et social. Le Concile de Florence, â la mesure oú il avait été réceptionné par les élites, en a été au plus un stimulent, grâce au bouleversement produite au sein du Systeme de valeurs. Une preuve en ce sens est le Maramureş. La féodalité roumaine y a été élevée au rang nobiliaire dés le XIVe siécle. Le relévement de la féodalité roumaine au rang nobiliaire en diverses régions de Test de l’Hongrie dépandait d’abord des impératifs militaires du royaume. II n’y a aucun témoignage qui atteste que le statut social des nobles roumains fűt conditionné par l’appartenance â la religion catholique. Au Maramureş les documents attestent des passages singuliers â la religion catholique dés la fin du XIVe siécle. Certains membres de la familie Dolhay ont été rebaptisés en religion catholique environ 1400 et ont obtenu la dépendance directe de l’église de leur village â la diocése de Esztergom147. Un cas intéressant est offert par la familie Bilkey, résidente au comté voisin Bereg, aux frontiéres du Maramureş. Au début du XVe siécle Fappartenance â l’orthodoxie est prouvée par la fondation d’un monastére orthodoxe148. Mais un jeune hőmmé de cede familie est envoyé â l’apprentissage, sűrement au milieu catholique, ce qui suppose obligatoirement le rebaptéme, parce qu’environ 1437 il était le lecteur préféré de l’empereur Sigismund de Louxemburg149. La familie Drágffy est un cas bienconnu de passage de la religion orthodoxe â celle catholique, procés qui peut étre piacé les anées suivant la disparition des chefs des families, Bale et Drag (en 1400-1402), protecteurs du monastére Peri. Pendant la seconde moitié du XVe siécle le plus 145 Ibidem, p. 42. 146 “... districtum Hazak incolentibus ... qui tempore Joannis Hwnyady, inde oriundi, nobilitatem, quod semper contra Turcas pugnanti strenue affuerunt, adepţi sunt." - Verancsics Antal, in Monumenta Hungáriáé Históriáé, Scriptores, II, (I), Buda, 1853, p. 143. 1471 vány Béla, A romai szent birodalmi széki gróf Teleki család Gyömröi levéltára, Szeged, 1937, no. 141,p. 110-111. 148 Les archives nationales hongroises, Budapest, DF 221.118 (photo). En original - Les archives nationales slovaques, Bratislava, fond L’archive du Convent â Lelesz, acta anni 1418, fase. 38, no. 66. 147 Petrovay Gy., Lector Regius, in Történelmi Tár, 1887, p. 193-194.

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