Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

Les implications confessionnelles du Concile de Florence 37 florentine. A cette étape-la il est peu probable qu’on ait discuté des problémes de dogme. L’attitude favorable des autorités du royaume envers l’Église orthodoxe a été renforcée aussi par l’intervention du métropolite Isidor en 1443. A la rentrée de son périple â Moscou, le métropolite Isidor se trouvait en mars-avril 1443 â Buda profitant de cette occasion pour obtenir du roi Vladislav le privilege accordé â l’église ruthéne. Le 22 mars 1443 le roi accordait aux prétres de l’église ruthéne de Pologne et de l’Hongrie les mémes droits et immunitás qu’aux prétres de l’église catholique des deux pays, suite de 1’Union de Florence29. Le privilege avait le rőle d’attirer le clergé orthodoxe - y compris la population - vers l’Union. D’un part l’acte refléte la situation défavorable du clergé orthodoxe vis-â-vis le clergé catholique, et d’autre part il est un indicateur de la situation concrete en plan local. II étaient nécessaires des mesures pour attirer la population orthodoxe, son clergé en tété (qui était en fait l’opposant principal, surtout si on pense que les campagnes antiunionistes étaient déclenchées). L’acte était la conséquence directe des observations faites par le métropolite Isidor â 1’occasion des voyages de 1440 et 1443. Le document complete, en plan local, les décisions prises â Florence. Le legs papal Julianus Cesarini, qui était pour une période plus longue auprés de la cour hongroise, a eu sűrement une certaine contribution â son émission. L’acte est un des plus importants documents pour les suites de l’Union de Florence30. Mérne si le document mentionnait seulement l’église ruthéne il était valable en fait pour toute l’église orthodoxe des deux royaumes. On a révélé qu’en 1440 Isidor a rencontré les dignitaires qui avaient en juridiction population roumaine et serbe. La mention dans le document de l’église ruthéne seulement, s’explique par le fait que l’importance dans les deux royaumes, Pologne et Hongrie ensemble-était constitué par l’église ruthéne et d’autre part Isidor était le prélat direct de celle-ci. L’attraction de la population orthodoxe de 1’Hongrie était un but de la papalité aussi â la mérne époque. En 1443 le pape Eugene IV conseillait le métropolite Gregoire de Moldavie â agir pour l’adhésion â l’Union des roumains, bulgares et moldovlaches qui habitaient en Hongrie31. La premiére décennie aprés Florence, en Hongrie au moins, F Union de l’église orthodoxe â celle catholique était formelle et non pas de fond. L’explication de l’historien Bölcskey Ödön, qui disait que le manque des pressions contre l’église orthodoxe entre 1439-1455 était due aux conflits internes et aux 29 "... Cum igitur Spiritus Sancti cooperante dementia Ecclesia Orientalis ... miserante Domino decretis Ssmi Domini Eugenii IV, et aliorum Patrum plurimorum cum ipsa S. Romana ac universali Ecclesia reducta sit ad identitatem dudum desiderate unionis ...”, M. Harasievyc, Annales Ecclesiae Ruthenae, Leopoli, 1868, p. 78-80. 30 A. Ziegler, op. cit., p. 114. 31 Hodinka A., A Munkács gör.-kal. tört., p. 194-195.

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