Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

Les implications confessionnelles du Concile de Florence 35 catholiques du bourg voisin, Câmpulung, qui contestaient leur droit de propriété sur le village. Le premier acte de propriété connu, qui confirme des droits plus anciens, date de 1404. Cette année le magistrat du comté Maramureş (le vicecomte et les quatre juges des nobles) renforce le monastére dans la possession des trois villages et d’un moulin, possessions faites don par les fondateurs et confirmées par leurs descendants26. Aprés Immigration des descendants des fondateurs, deux villages, Taras et Criva, reviennent aux anciens propriétaires, des nobles autochtones de qui on avait usurpé ces propriétés aux 7-8 décennies du XIVe siede. Le village Peri, constitué autour du monastére, quoiqu’il fűt emplacé entre les limites du village Taras, avait été laissé aux moines par les nobles qui ont récupéré seulement les autres propriétés. En 1438 les moines ont obtenu du palatin de l’Hongrie un mandat adressé au Convent de Lelesz pour établir les limites du village du monastére. Probablement l’établissement des limites a été fait mais il n’y a aucune (peut-étre on n’a pás gardé şa) relation de ce fait. L’état du mandat - qui est d’ailleurs le concept (le brouillon) du scribe, ayant des effaşures et des augmentations, sur lesquelles on a appliqué le sceau annulaire du palatin - indique l’état matériel des moines â ce moment-lâ. Probablement ils n’ont plus eu l’argent nécessaire pour payer le document qui dévait étre émis par le Convent de Lelesz aprés l’exécution du mandat d’établissement des limites. Une autre situation existe en 1442. Les deux documents ont été émis â la demande des nobles roumains de Maramureş, qui apparaissent en posture de protecteurs du monastére et qui ont supporté probablement les coüts. On a déroulé toute la procédure de délivrance des actes mais les priviléges proprement-dits n’ont pás résisté aux hostilités des années. Leader des nobles roumains de Maramureş â cette période-la était Mihail, fils de Tatul de Ialova (Irholcz). Sa position de leader est révélé par un document de 1444, document par lequel le roi Vladislav accorde aux nobles roumains de Maramureş (â l’exception de Mihail, fils de Tatul, qui occupait la premiere place, les autres étaient nommés seulement du pseudonyme du village originaire) le droit de juger les serfs de leurs domaines27. Cet „egregius” Mihail, fils de Tatul, était aussi le propriétaire des villages voisins au monastére, qui â la période oü les fondateurs les ont usurpé de leurs précurseurs, avaient appartenu aux moines. Dans la relation du Capitle de Oradea sur la mise en possession des moines sur le village Peri, en 1442, le seul voisin convoque selon l’habitude était le mérne Mihail Tatul, qui n’est pas contre l’exécution de cet acte-la. L’activité de ce noble, Mihail Tatul, révélée par une série de documents de la 5-6 décennie du XVe siécle, prouve sa position de leader parmi les nobles 26 L’acte a été publié, y indus les photocopies par Alex Petrov, Drevnyejsija gramoty po istoriji karpato-rusjkij cerkvy i eparchiji 1391-1498 g., Praga, 1930, photo no. 1. 27 Les archives nationales hongroises, Budapest, Dl. 62 826.

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