Sonderband 2. International Council on Archives. Dritte Europäische Archivkonferenz, Wien 11. bis 15. Mai 1993. Tagungsprotokolle (1996)
4. Session / Séance. Strategies for Links with Historical Research / Stratégies de Communication envers la Recherche historique - Discussion/Interventions
4. Session/Séance: Discussion - Interventions sichten hin zugeschnitten werden. Die Interpretation der Quellen wird wohl Aufgabe der Historiker sein. Antoine Fleury: Alors, peut-être juste à ce sujet qui est quand même une grande question d’histoire, il y a quand même quelque chose à dire. Parce que nous avons été sollicités récemment, un collègue de Prague nous a interpelés dans l’esprit de coopération, à savoir, à l’instar des grandes puissances, ou des puissances qui ont les moyens, vous savez les Américains, à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance américaine, avaient fait une enquête mondiale des Sources of American History outside USA et je m’étais chargé avec un autre collègue de ce qu’on peut trouver des Américains en Suisse. Et spécialement aux archives fédérales. Et la Suisse a fait aussi, par périodes, des enquêtes dans des archives étrangères qu’est-ce qu’il y a sur les Helveticas. Et donc la demande du collègue de Prague, c’était de savoir qu’y a-t-il dans nos archives suisses sur les Bohémiens, enfin l’histoire de la Bohème, de la Tchéquie jusqu’à l’époque période contemporaine. Et là effectivement, les archivistes - ce n’est pas encore de l’histoire écrite - les archivistes peuvent offrir quelque chose dans le sens de ce que disait notre collègue, c’est-à-dire on peut favoriser ce besoin de recherche ou de reconstruction d’une histoire ou d’une identité par cette simple coopération technique qui met à disposition de la documentation. Mais évidemment quant à l’utilisation qui en sera faite par les historiens, ça dépasse totalement la compétence de l’archiviste, mais mieux vaut peut-être donner les sources que de laisser développer une identité fantaisiste, et c’est ça qui court les rues actuellement à travers l’Europe, des mythes ou des visions mythiques de l’identité nationale qui ne reposent souvent que sur du sable et non sur de véritables références. Et là, les historiens doivent sortir de la démagogie, et on sait que beaucoup de collègues historiens ou d’autres publicistes dans bien de ces pays voisins font de la démagogie historique et non de la science historique. Alors, je pense que la question de notre collègue allemand était tout à fait importante, mais je voulais peut-être juste souligner ce que nous pouvons faire à ce niveau-là. Angelika Menne-Haritz: Ich bin sehr dankbar dafür, daß Frau Nebiker dieses Problem der Mythologisierung der Geschichte an einem sehr unverfänglichen Beispiel dargestellt hat. Wo ist die Position der Archivare bei Bewegungen, die mit der Geschichte eine nationale Identität entwickeln wollen, lautet hier die große Frage. Nationale Identitäten entwickeln sich in osteuropäischen Ländern, und auf der Suche nach den eigenen Wurzeln braucht man die Geschichte. Dies ist uns gestern sehr deutlich in Bratislava vorgefiihrt worden, wo offenbar ungeheure Mengen von Geld in Ausgrabungen investiert werden, um auf diesem Wege eine Identität zu den ersten Besiedlungen dieses Raumes und eine Legitimation für den neuen Staat herzustellen. Betrifft es aber vielleicht nicht nur die Zur- Verfügung-Stellung von archivalischen Quellen, oder geht es nicht viel stärker noch um die Frage, wie schafft man überhaupt Quellen, wie kann man aus dem, was an überliefertem Schriftgut in die Archive gekommen ist, tatsächlich Grundlagen für Argumentationen, für ein kritisches Geschichtsbild schaffen? Hier landen wir bei der Frage des Berufsbildes von Archivaren und gerade in dieser Situation ist es unge437