Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)
1948 - 1989
1948-1989 93 Világ proletárjai, egyesüljetek.' SZLOVÁKIA KOMMUNISTA PÁRTJA KÖZPONTI BIZOTTSÁGÁNAK NAPILAPJA Bratislava, 1968. november 7. Csütörtök 0 XXI. évfolyam, 308. szám % Ára 40 fillér ÚJ SZÓ Ünnepi ülés Prágában és Bratislavában az NOSZF 51 évfordulójának tiszteletére Pozsony/Bratislava, 1968 Míg a magyar napilap a cseh fővárost magyarul, a szlovákot szlovák nyelven említi Madarský denník uvádza české hlavné mesto po madarsky, no slovenské po slovensky While the Hungarian newspaper mentions the Czech capital city in Hungarian, the Slovak capital city is in Slovak Tandis que le quotidien hongrois mention la capitale tchèque en hongrois, il mention la capitale slovaque en slovaque However, those decisions were implemented only partially, in some cases they were not implemented at all, and since they were not made public, their control could not take place within the limits of the partystate. The legal status of the Hungarian population was regulated by the Czechoslovak constitutions as well. First, Constitutional Law no. 33 from 31 July 1956, regulating the responsibilities of the Slovak national bodies, men-A szóló kipréselése útin azonnal terjessze be a községházára! Az adózó neve és lakhelye: Közsóg: cca. 1965 A Helyi Nemzeti Bizottságok magyar nyelvű űrlapja bortermelők részére a hatvanas évekből Madarsky formulár miestnych národných výborov pre producentov vína zo sedemdesiatych rokov The Hungarian form of the Local National Committee for wine producers from the sixties Le formulaire hongrois des Comités Nationaux Locaux pour les viticulteurs, des années 60 • Ce décret a permis aux comités nationaux de mener l’administration écrite ou orale en hongrois. • Il a prévu la publication des traductions hongroises des lois et d’autres règlements. • Il a également prévu la révision des noms des municipalités habitées par des Hongrois afin d’assurer la restauration des noms de lieu historiques hongrois qui avaient été <• slovaquisés ». Cependant, ces mesures exposées ci-dessus se sont réalisées d’une façon limitée et dans certains cas elles ne se sont pas réalisées du tout, et comme ces mesures n’étaient pas révélées au public, il n’était pas possible de les vérifier dans le cadre de l’état à parti unique. cca. 1975 Kelet-szlovákiai községek számára készült uniformizált felszabadulási emléktábla a hetvenes évekből Uniformizovaná pamätná tabuľa venovaná oslobodeniu pre východoslovenské obce zo sedemdesiatych rokov Standardized commemorative plaque from the seventies made for municipalities in eastern Slovakia Plaque commémorative uniforme de la libération fabriquée pour les municipalités du Sud de la Slovaquie, des années 70 Le statut juridique de la population hongroise a été également réglé par les constitutions tchécoslovaques avec le temps. La première loi mentionnant les Hongrois était la loi constitutionnelle 33 du 31 juillet 1956, dont le 2ème paragraphe a chargé le Conseil National Slovaque ď* assurer des conditions favorables de la vie économique et culturelle aux citoyens de la minorité hongroise et ukrainienne, dans un esprit d’égalité ». C’était dépassé par la nouvelle constitution dite socialiste de la Tchécoslovaquie adoptée le 11 juillet I960, qui a défini certes la république en tant que l’état des Tchèques et des Slovaques, mais a garanti l’égalité des citoyens de l’État sans distinction de nationalité ou de race, et le 25ème article a fixé le droit à l’éducation dans la langue maternelle et au développement culturel pour les citoyens de la minorité hongroise, ukrainienne et polonaise. Néanmoins, la politique de l’autorité envers les Hongrois a été toujours caractérisée par des décisions ambigües. La persistance de la pratique nationaliste se