Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

1948 - 1989

1948-1989 85 U Lie A B.NEMCOUEJ UTCA Losonc/Lučenec, 2010 Losonc egyik utolsó fennmaradt, részben kétnyelvű utcanévtáblája az 1950-es évekből Jedna z posledných dvojjazyčných tabúľ s názvom ulice v Lučenci z päťdesiatych rokov minulého storočia Partially bilingual street-name sign from the 1950s, one of the last remaining in Lučenec (Losonc) Un des derniers panneaux partiellement bilingues de Lučenec (Losonc) des années 1950 After the communist takeover, a comprehensive place­­name reform was born which practically completely elim­inated settlement names of Hungarian and German origin from Slovakia’s place-name material. The decree of Da­niel Okáli, Commissioner for Internal affairs, made on 11 June 1948, replaced the names of 710 municipalities - most­ly inhabited by Hungarianswith artificial Slovak names. At this time settlement names were created from the names of Slovak historical personalities, such as Štúro­vo (formerly Parkan/Párkány), Gabčíkovo (formerly Beš, Bős). The Hungarian population of the affected settlements is still attempting to recover their original names without avail. The "professional” background of renaming can be found in the book of Ján Stanislav, Bratislava university professor. In the autumn of 1948 some positive changes began in the Hungarian-Czechoslovak relations. Since the Soviet Komárom/Komárno, cca. 1970 A korra jellemző egynyelvű utcanévtábla Typická dobová jednojazyčná tabuľa s názvom ulice Monolingual street-name sign typical for the given era Panneau de rue unilingue, typique à l’époque Chaque artisan et commerçant était obligé d’afficher à un endroit bien visible les mots suivants : « Hovorte po slovensky! Maďarsky neobsluhujeme! » (Parlez en slo­vaque ! Nous ne servons pas en hongrois !) dans son magasin ou son local artisanal public. La nouvelle constitution de la Tchécoslovaquie rédigée selon le modèle soviétique et adoptée le 9 mai 1948, qui a défini la République Tchécoslovaque en tant que l’État des « deux nations slaves avec des droits égaux » (les Tchèques et les Slovaques), n’incluait pas de droits minoritaires ne mentionnant même pas l’existence des minorités. La nouvelle loi scolaire du 21 avril 1948 était d’un esprit similaire, qui ne mentionnait pas la création des écoles hongroises. Selon le deuxième paragraphe la mission des écoles est de « mettre la famille, la nation, le slavisme et l’humanité au centre de l’éducation ». À la suite de la prise de pouvoir communiste on a adopté la réforme globale des noms de lieu avec le résultat d’éliminer complètement les noms de lieu d’ori­gine ou de sonorité hongroise et allemande du corpus de noms de lieu de la Slovaquie. L’annonce du 11 juin 1948 de Daniel Okáli, responsable des affaires inté­rieures, a changé en une seule fois le nom de 710 muni­cipalités slovaques — habitées surtout par des Hongrois - avec des noms slovaques artificiels. C’était à cette époque-là que l’on avait créé les noms de lieu à partir des noms de personnages historiques slovaques comme par exemple Štúrovo (précédemment Parkan, Párkány), Gabčíkovo (précédemment Beš, Bős), etc. dont la population hongroise n’a pas cessé d’essayer de récu­pérer le nom original, sans résultat. La justification « professionnelle » de ces dénominations a été donnée KUKUČINOVR ULl KUKUCSIffUTCfl Fülek/Filakovo, 2010 A máig eredeti rendeltetését betöltő, kb. 50 éves füleki utcanévtáblán még a személynév is kétnyelvű Na približne 50-ročnej tabuli s názvom ulice vo Fiľakove, ktorá dodnes slúži svojmu poslaniu, je dvojjazyčné aj vlastné meno On the street-name sign (about 50 years old) still holding its origi­nal purpose, even the personal name is bilingual Sur le panneau de rue de Fiľakovo (Fülek), ayant une cinquantaine d’années, même le nom de personne est bilingue

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