Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában 135 Virava/Výrava/BupaBa, 2012 Szlovák-ruszin kétnyelvű helységnévtábla a Mezőlaborci járásban Slovensko-rusínska dvojjazyčná tabula v okrese Medzilaborce Slovak-Ruthenian bilingual place-name sign in the district of Medzilaborce (Mezőlaborc) Panneau de ville bilingue slovaque-rusyn dans le district de Medzilaborce (Mezőlaborc) named in Hungarian because their official Slovak names given after important Slovak historical personalities. However, this was no longer a barrier, and as practice shows, the local Hungarian-Slovak coexistence has not been negatively affected by the measure whatsoever. During the government-level resolution of place names in minority languages, the group of settlements whose names include a prefix presented a serious conflicting point. These prefixes are manifold: they either apply to a given region or just serve the purpose of distinguishing the Hungarian-inhabited settlements from each other within the Carpathian Basin. Some of them are repeated within Slovakia, for example, Eperjes (Prešov, Prešov Region) and Pozsonyeperjes Qahodná, Trnava region). Some Slovak political forces, for obscure reasons, pre­sumed to discover the Horthy-era’s legacy in these prefix­es, and thus, have not agreed to putting these settlement names on the list (the debate almost prevented the adop­tion of government regulation). So instead of Radnovce (Nemesradnót) only Radnót remained, instead of Košúty Complications autour des noms de ville La question des panneaux des villes ayant deux noms est le sujet des débats cycliques en Slovaquie, comme dans d’autres pays habités par des minorités. La règlementa­tion juridique en Slovaquie subordonne aux résultats des recensements la question s’il faut déposer des panneaux de ville indiquant le nom de la ville dans la langue mino­ritaire à l’entrée et à la sortie de la ville. Cependant, les données du recensement de 1991 sont toujours compé­tentes à ce sujet, malgré le fait qu’il y a eu des recense­ments en 2001 et en 2011. Cette situation est le résultat d’une sorte de compromis politique car les gouverne­ments concernés ne souhaitaient pas priver de leur sta­tut bilingue les municipalités où le pourcentage de la minorité a baissé au-dessous de la limite fixée de 20% après 1991- En même temps, ce geste a désavantagé les municipalités qui s’étaient séparées d’une autre munici­palité après 1991 ne figurant donc pas sur les question­naires du recensement de 1991 comme des municipalités indépendantes. Par conséquent, plusieurs municipalités habitées partiellement ou entièrement par des Hongrois, comme Obid (Ebed) près de Štúrovo (Párkány), Potôn­­ske Lúky (Patonyrét) près de Dunajská Streda (Duna­­szerdahely) ou encore Štitáre (Alsócsitár) près de Nitra (Nyitra), ne peuvent pas porter officiellement leurs noms hongrois. Ce ■■ geste » avait une influence encore plus négative sur la minorité ruthène, dont le nombre aug­mentait de manière substantielle depuis 1991 mais les « nouvelles » municipalités mthènes n’avaient pas de droit aux panneaux de ville dans la langue ruthène. Cela n’était pourtant pas encore la fin des complications autour des noms de villes minoritaires. On a adopté en 1994 en Slovaquie la loi qui a résolu le problème de l’utilisation des noms de villes minoritaires après une période tourmentée. Les noms officiels dans la langue maternelle des municipalités habitées par des minorités figuraient dans l’annexe de la loi. Mais les législateurs ont « oublié » certaines municipalités, et ont indiqué les noms d’autres dans une version incorrecte. Il fallait attendre la correction jusqu’à 2011, quand cette loi contradictoire a été supprimée par le parlement slo­vaque et le gouvernement - en la remplaçant — a recen­sé les noms des municipalités minoritaires dans un décret gouvernemental. Après plusieurs décennies d’at­tente Štúrovo (Párkány), Sládkovičovo (Diószeg), Teše­­díkovo (Pered) et 13 autres villes et villages habités par des Hongrois ont finalement reçu des panneaux de ville en hongrois. Ces municipalités n’avaient précédemment pas le droit de porter leur nom hongrois car elles avaient reçu leurs noms slovaques d’après des person­nages historiques slovaques importants, mais ce n’était plus un obstacle, et la pratique nous montre que la cohabitation des Hongrois et des Slovaques au niveau local n’était pas influencée d’une façon négative par le règlement. Pendant la résolution gouvernementale des noms de villes minoritaires un groupe spécial des municipalités

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