Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)
Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában
Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában 127 Méhesfalva/Pčollné/t/lHOJlMHHe, 2012 A ruszinok által is lakott település ruszin helységnévtábláját a törvényi előírás ellenére nem pótolták Napriek zákonu neboli v obciach obývaných aj Rusínmi umiestnené rusínske tabule Despite the legal requirement, the Rusyn place-name signs in the Rusyn-inhabited settlements were not replaced Le panneau de ville rusyn de la municipalité habitée également par des Rusyns n’était pas remplacé malgré les règlements contre une telle sévérité de règlement, en faisant référence au soupçon de la restriction illégitime de la liberté d’expression, la législation slovaque a refusé l'atténuation essentielle. Ce règlement a fondé les possibilités du bilinguisme visuel aujourd’hui en Slovaquie. Le règlement est d’ailleurs tellement détaillé que c’est déjà absurde. Il indique méticuleusement l’ordre et la taille de police des notifications en différentes langues, en plus il distingue les municipalités habitées par une minorité en un certain pourcent et toutes les autres municipalités du pays. Le règlement visant l’indication obligatoire de la langue slovaque donne une liste des espaces publics relevant où les notifications publiques se trouvent habituellement, des magasins aux aéroports en passant par les restaurants. Cette même liste est adoptée par la loi sur l’usage de langues minoritaires qui, par contre, n’oblige pas, mais seulement donne une possibilité de déposer des notifications dans les langues minoritaires. Les notifications dans une langue minoritaire peuvent précéder le texte slovaque uniquement dans les cas où cette langue minoritaire peut être également utilisée dans la communication officielle. La liste de ces municipalités est fixée par décret. Comme indiqué ci-dessus, on peut constater quels dilemmes doivent être résolus par une personne parlant une langue minoritaire — soit un particulier soit un représentant d’un établissement public — qui souhaite déposer une notification publique. S’il souhaite indiquer ledit texte dans une langue officielle il doit veiller à ce qu’il choisisse l’ordre exact : il doit savoir si la municipalité, où il souhaite déposer la notification publique, figure dans le décret correspondant à la loi sur l’usage des langues minoritaires. Si c’est le cas, la The Council of Europe Framework Convention for the Protection of National Minorities in the Slovak Republic has been in force since 1998. The 10th article states that the parties are obliged to ensure the possibility of using minority languages in both private and public contact without state interference. Accordingly, already before the 2011 amendment to the minority language law it was possible to display various public signs in minority languages. However, the amendment brought to life several movements - efforts associated with citizens and political parties, individuals and anonymous activists groups, which set the goal of bilingualism in settlements inhabited by minorities (mainly the Hungarianinhabited areas in southern Slovakia). Szenc/Senec, 2012 The group calling itself Bilingual Southern Slovakia, which has thousands of facebook supporters (at the time of the birth of this book more than 7,500), in a small video drew more attention to the neglected areas of language, especially the use of language on railways and roads. We have witnessed a number of independent, so-called sticker campaigns claiming Hungarian Szlovák nacionalista ellenmatricák Szene kétnyelvű helységnévtábláján (“Szlovákiában szlovákul!") Slovenské protestné nálepky na dvojjazyčnej tabuli Senca (Na Slovensku po slovensky!) Slovak nationalists anti-stickers on the bilingual place-name sign (“In Slovakia in Slovak!”) in Senec (Szene) Autocollants nationalistes slovaques sur le panneau de ville bilingue à Senec (Szene) (« En Slovaquie on parle slovaque ! »)