Fábián Árpád: A 200 éves szombathelyi egyházmegye emlékkönyve (1777-1977) (Szombathely, 1977)
Sill Ferenc: A vasvár-szombathelyi székekáptalan történetének vázlata
RÉSUMÉ Ferenc Sill Une esquisse de l’histoire du chapitre cathédral de Vasvár L’historiographie ecclésiastique de Hongrie ne s’occupa pas encore selon son mérite de l’histoire du chapitre de Vasvár. Cette esquisse n’entreprend que de foumir des éléments pour l’exécution de cette oeuvre. I. L’histoire du chapitre remonte aux premiers siécles de la royauté hongroise. Mais nous ne connaissons pas la date exacte et les circonstances de sa fondation. Nous pouvons supposer qu’il fut eréé au cours de l’organisation progressive de l’Église chrétienne, et piacé sous l’autorité de l’évéque diocésain. II avait sans doute des Statuts éerits, mais iis ne nous sont pas restés. Des siécles anciens, nous n’avons connaissance que de documents éerits se référant a ces Statuts. Nous pouvons considérer comme le premier réglement éerit subsistant jusqu’ä nos jours, les actes de la visite pastorale de 1697. En outre, nous trouvons des régies concernant la vie du chapitre dans les visites canoniques de 1769, de 1713 et de 1757. Le premier réglement dénommé „Statut” fut composé par l’évéque János Szily en 1781. L’organisation du chapitre étre reconstruite á 1’ aide d’autres éléments historiques. C’est le prévőt qui avait la direction du chapitre, il était en mérne temps l’archidiacre du comitat de Vas. En cette qualité, il exergait une autorité qualifiée pontificale. Le prévőt était élű au début par les membres du chapitre. A partir du XHIe siécle, c’était le Saint-Siége qui le nommait, puis ce fut le roi, mérne la famine Pethő, propriétaire ä Vasvár, formuláit un droit ä la nomination du prévőt. Derniérement c’est le canon 391 du CIC qui réglementa le droit de nommer des dignitaires chapitraux, en le réservant au Saint-Siége. Nous comptons pour un privilege hongrois que la nomination des membres du chapitre ressortit ä l’autorité qualifiée de l’évéque diocésain. Au corps du chapitre appartenaient: le „cantor”, le „custos” et encore quelques chanoines en nombre variable. Leur nombre le plus élévé était de 12. Le corps élisait le doyen parmi ses propres membres, avec un mandat temporaire. Jusqu’au début du XVIIe siécle, il n y avait pás de „lector” ä Vasvár. Outre les personnages chapitraux énumérés, nous rencontrons aussi leurs collaborateurs. Tels sont: le „succentor”, le „subcustos”, plus tárd le „sublector”. Nous pouvons y classer encore les différents prébendés, vicaires, scolastiques et les greffiers. Ces derniers se recrutaient plusieurs fois dans l’ordre laíque. III. La discipline intérieure nécessitait souvent des réformes. L’aisance, le logement particulier, les descentes appartenant ä l’activité de „locus credibilis”, relächaient la discipline intérieure. Les visites pastorales servaient toujours la reformation de la discipline. Un changement important fut marqué par le transfert du chapitre de Vasvár ä Szombathely. II fut effectué suivant l’article 20 de la lói 1578, au cours de l’année suivante. A partir de ce temps, c’est dans l’église fortifiée de Szombathely que fonctionnait le chapitre de Vasvár. Lorsque l’Évéché de Szombathely fut fondé en 1777, le chapitre collégial antérieur devint chapitre cathédral. Dans cet état, le prévőt, le „lector”, le „cantor”, le „custos” et encore deux chanoines formaient le corps du chapitre. IV. Le revenu du chapitre était fourni en premier lieu par la propriété chapitrale. Nous pouvons suivre sa formation á partir de la fin du Xlle siécle. Des propriétés furent acquises d’abord dans les environs de Vasvár, puis dans les comitats de Zala et de Sopron aussi. Au début de l’histoire du chapitre, ses membres habitaient dans un monastére commun. Du XlVe siécle nous avons déjá des documents de leurs maisons particuliéres. A Vasvár chaque chanoine avait. sa maison particuliére. Cette pratique de résider séparément fut maintenue plus tárd aussi: chaque chanoire avait sa maison particuliére á Szombathely. La matérielle du chapitre était assurée en plus de la propriété et du logement de fonction, par la dime et par la rétribution de „locus credibilis”, la „taxa sigillaris”. V. La formation des propriétés chapitrales est importante du point de vue de 240