Bereczky Erzsébet (szerk.): Imre Madách: La Tragédie de l'Homme. Adaptation Française de Jean Rousselot. Précédée de Textes sur Diverses céreations de l'Oeuvre (Budapest, 1986)
Ferenc Kerényi: Un poéme dramatique hongrois pour le théatre universel
sont pas toujours en mesure — en raison de leur âge et de leur manque d’expérience professionnelle — de résoudre tous les problèmes d’interprétation que leur impose leur personnage. Les vers de Madách sont aussi susceptibles de poser quelques problèmes de diction. Depuis une quinzaine d’années, l’oeuvre de Madách, connaissant un renouveau d’intérêt à travers le monde, a été créée en anglais à Minneapolis, en polonais à Gdansk et à Poznan, en slovaque à Bratislava et à Kosice, en russe à Groznl et à Minsk, en allemand à Vienne, etc., dans des mises en scène modernes. La place nous manque pour présenter toutes les compagnies qui ont créé la Tragédie dans le différents pays du monde, aussi le lecteur en trouvera-t-il la liste détaillée sous le point deux de la notice. Le 21 septembre 1983, le théâtre hongrois fêtait le centenaire de la première mondiale de la Tragédie de l’homme d’Imre Madách. Cette célébration était dignement jalonnée de représentations de l’oeuvre: en été 1983 à Szeged dans la série de représentations du festival, et dans deux théâtres de Budapest durant la saison. Au théâtre qui porte le nom de l’auteur, l’oeuvre a connu, dans la mise en scène de György Lengyel, plus de cent représentations en un an et demi. Quant à la représentation du centenaire au Théâtre National, dans la mise en scène de László Vámos, elle a été la 1 301e dans l’ordre sur la première scène de Hongrie. Pour la même saison du centenaire, deux théâtres de province (Miskolc et Zalaegerszeg) avaient programmé l’oeuvre de Madách. C’est également au début de l’année du centenaire que la nouvelle parvenait en Hongrie, annonçant l’achèvement de la traduction de la Tragédie en langue fulani, la vingt-neuvième dans l’ordre et la première parmi les langues africaines à rendre accessible le texte madáchién à une civilisation toute différente de la nôtre. Toujours la même année 1983 du centenaire, faisant partie de la célébration internationale, le théâtre de Klagenfurt allait monter l’oeuvre le 6 octobre, quelques jours après la commémoration de Budapest. L’oeuvre de Madách poursuit sa carrière à travers le monde et dans le théâtre universel. 31