Bereczky Erzsébet (szerk.): Imre Madách: La Tragédie de l'Homme. Adaptation Française de Jean Rousselot. Précédée de Textes sur Diverses céreations de l'Oeuvre (Budapest, 1986)

Ferenc Kerényi: Un poéme dramatique hongrois pour le théatre universel

Des millions d’ans pourront le voir tourner Sans que défaille un seul de ses rouages. LUCIFER Ne sentais-tu pas entre tes pensées Un vide, un obstacle à toute existence? La Création, il t’y a forcé, Cet obstacle qui a nom Lucifer, Primordial esprit de Négation. Sans Lucifer, pas de création! Dans la scène du péché originel de la Bible - le deuxième tableau de la Tragédie —, Madách suit le mythe mais dans le troisième tableau, le premier couple humain, expulsé de l’Eden, s’,installe sur la terre qu’il faudra cultiver: ADAM Ce coin de terre m’appartient. Pour moi, Il remplace le monde entier. Ici, J’établirai mon foyer, mon domaine Que je protégerai des bêtes fauves Et contraindrai à fructifier pour moi. EVE Moi, je vais faire une tonnelle. Aussi Merveilleuse que la première. Ainsi, Ferai-je renaître le paradis. Comme ils le lui demandent, à la fin du troisième tableau, Lucifer plonge Adam et Eve dans un rêve qui les conduira à jeter quelques coups d’oeil sur la future histoire de l’humanité. Les comédiens trouvent de grandes possibilités dans l’interprétation des trois rôles principaux. Du quatrième au quatorzième tableau, il s’agit d’incarner des personnages historiques différents, à des moments et dans des costumes différents mais qui conservent toutefois leurs traits de caractère essentiels. En contrepoint du 11

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