Győri Sándor: A Buda s Pest közt építendő álló hídról (Pest, 1832)

Il est vraisemblable que l'usage des pontg suspendus deviendra bientôt général; on formera par ce moyen des communications dans des lieux où il paraît actuellement im­possible d'en obtenir. On ne trouvera pas plus diflicile de construire avec des chaînes de fer un pont de 500 mètres d'ouverture, qu'il ne Ta paru de construire des voûtes en pierre de 60 mètres, des travées en bois de 119 mètres, et des arches en fer fondu de 73 mètres. On suspendra aux chaînes des tuyaux pour conduire les eaux, et même des aqueducs prati­cables aux grands bateaux. Ces constructions offriront des formes élégantes, invariablement fixées par les lois naturelles de l'équilibre; elles pourront également, dirigées par un in­génieur habile, contribuer a' l'embellissement des capitales, ou, suspendues au travers des vallons escarpés, produire dans les sites pittoresques des pays de montagnes les effets les plus iiuposans. L'imagination trouvera dans ces édifices le spectacle de la puissance des arts, surmontant, pour l'utilité publique, de grands obstacles opposés par la nature, et long-temps jugés invincibles. Navicr.

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