Mészáros Vince: Gróf Széchenyi István al-dunai diplomáciai kapcsolatai (Források a vízügy múltjából 8. Budapest, 1991)

A kötetben használt rövidítések jegyzéke

14. GHIKA, ALESSANDRE ROMÁN FEJEDELEMHEZ SZÉCHENYI ISTVÁN FRANCIA NYELVŰ LEVELE 1 Orsova, 1834. november 12. Votre Altesse! Les bonté, que vous avez eues pour moi pendant mon séjour à Bukarest, m'encouragent de m'adresser directement à Vous. Il y a environ quatre jours que l'Otkermuito de Csernecz a envoyé un de ses officiers de police à la Porte de fer, pour annoncer à mes gens, qui y sont occupés, de ne plus continuer leurs travaux ni dans le lit du Danube, ni sur le rives du territoire vaiaque désormais, mais de se retirer incessamment. J'avoue que je n'étais pas surpris de cette nouvelle, que je viens de recevoir seulement à présent, et que je ne m'y attendais guère, surtout comme il vient de m'étre annoncé de la part de son Altesse le prince Metternich, que la Porte Ottomane s'est montrée favorable à l'égard de nos travaux du Danube et avait déjà envoyé son Commissaire ici, pour qu'il s'abouche avec moi, et qui doit - comme on me dit dans ce moment - déjà être arrivé à Viddin. Rien ne pourrait diminuer la confiance, que la noblesse de votre caractère m'a inspirée, aussi ne pourrais-je jamais croix que cet odre soit émandé de Vous, tandis que Vous venez de me combler de tant de bontés et de me promettre votre protection. Il me semble, qu'il doit y avoir une erreur, qui, j'espère, ne tardera pas a s'éclaircir. Il est à espérer, que l'eau du Danube, qui a crû un peu, tombera de nouveau et que je parviendrai à couper passage dans les rochers de la Porte de fer. Tous les préparatifs sont faits, etje n'attends que le moment favorable pour exécuter un travail, qui peut-être ne sera pas de la dernière utilité à Votre Principauté - tandis que M. le Milosch a commencé il a environ 4 semaines à employer au de là de mille personnes pour déblayer le lit du Danube de sa rive, sans se gêner, et sans attendre la permission de qui que ce soit. Veuillez donc, mon Prince, donner des ordre que l'on me laisse continuer mes travaux et que l'on me permette aussi d'employer mes gens à la fabrication de vos chaussées tandis que l'eau du Danube ne tombe pas, pour que je ne les paie pas tout à fait inutilement. Si cependant vous aviez des raisons majeures pour m'iterdire le privilège de travailler sur Votre territoire ayez la bonté de m'adresser quelques mots de confiance, sur lesquels, n'en doutez pas, mon honneur veillera toujours, et sans que ma confiance ou mon respect pour Vou diminuassent je retiretai mes ouvriers san bruit, sans faire des paroles, et je reviendrai sur mes pas attendant un jour dont les rayons me seront, plus propices. J'ai encore une grâce à Vous demander, mon Prince. Il serait possible, que je trouve utile de me rendre à Viddin. Mais comme c'est assez difficile de s'y rendre dans cette saison, je compte y aller sur le bateau à vapeur Argo, qui se trouvedans cette moment à Zsidosticza. Il est naturel, que le bateau sera compromis par ce voyage, vu que je compte rester plusieur jour à Viddin, La faveur que je sollicite, consiste donc seulement, en ce que Vous vouliez permettre, que le bateau puisse à son retour faire sa quarantaine a Zsidosticza, le seul endroit, où ilest garanti des glaçons, et où il doit passer l'hiver si temps tournait au mauvais; car s'il reste beau, et que le bateau n'a rien à craindre du danger des

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